Les associations algériennes en Algérie et à l'étranger s'attellent actuellement à la concrétisation du projet de création de l'Union internationale de la jeunesse algérienne" (UIJA), a affirmé un responsable au ministère de la jeunesse et président de l'association nationale algérienne de loisirs des jeunes, Mohamed Khmissi. Le projet répond à une initiative des associations de la communauté algérienne réunies samedi au camp Titouane de Timimoune pour définir les grandes lignes de l'union, a indiqué M. Khmisi dans une déclaration à l'APS à l'issue de la manifestation "Oasis rouge". Selon lui le projet vise "la création d'un espace qui regrouperait les différentes associations algériennes activant dans le monde" et la mise en oeuvre d'un plan d'action commun favorisant l'échange de connaissances entre les jeunes dans les domaines culturel, artistique et socio-économique. Le ministère entreprend actuellement des contacts avec les différentes associations algériennes en Europe, aux Etats unis d'Amérique, au Canada et dans les pays arabes en vue de "concrétiser prochainement ce projet", a dit le même responsable. L'interlocuteur a souligné à cette occasion que le congrès constitutif de l'UIJA se tiendra juste après le congrès de la communauté algérienne établie à l'étranger prévu en août prochain. Le président du réseau des étudiants algériens en France que ce projet sera "efficace" compte tenu des objectifs assignés. Selon lui, l'UIJA frayera la voie à l'unité entre les associations porteuses de projets positifs et qui devraient avoir le soutien du ministère de la Jeunesse. Les rapports des quatre ateliers mis en place les deux derniers jours (jeunes investisseurs, action bénévole, presse et formation) ont été présentés à la fin de la manifestation "Oasis rouge" en présence des élus et des responsables locaux. Les participants ont appelé à la création d'un "service civil" pour la protection des projets de la communauté algérienne. Il a été par ailleurs convenu de la création d'un centre d'associations au sein des consulats et des représentations diplomatiques. Les participants ont appelé également à annuler certaines conditions administratives liées à l'octroi de projets économiques et à la mise en place d'une instance interministérielle pour accompagner les jeunes promoteurs.