Un accord sur le dossier du nucléaire iranien est "très proche", a déclaré Federica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne à son arrivée à Vienne dimanche après-midi. "Le moment est venu (...) nous sommes très proche" d'un accord, a déclaré Mme Moghreini avant d'entrer au palais Cobourg où se déroulent les négociations sur le nucléaire iranien depuis neuf jours. Les puissances occidentales ont augmenté dimanche la pression sur l'Iran, soulignant qu'il était "temps de conclure" l'interminable négociation sur le nucléaire iranien, entamée il y a près de deux ans. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a clairement martelé dimanche que l'heure de vérité avait sonné. "Il est maintenant temps de voir si nous pouvons ou pas conclure un accord", a-t-il dit devant les journalistes, ajoutant qu'à ce jour l'issue des pourparlers était toujours ouverte. "Toutes les cartes sont sur la table. La question principale est de savoir si les Iraniens vont accepter de prendre des engagements clairs", a abondé le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, de retour dans la capitale autrichienne dimanche soir. Engagées il y a des années, mais réellement lancées en septembre 2013, les négociations destinées à garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales devaient initialement se conclure pour la date butoir du 30 juin.