La seconde édition de la caravane nationale d'information sur l'emploi et la protection sociale a été lancée dimanche à Alger sous le slogan "Emploi et protection sociale : garantie d'un travail décent". Le coup d'envoi de cette caravane a été donné par le ministre du secteur, Mohamed El Ghazi, depuis la Grande poste et devra sillonner l'ensemble des wilayas du littoral jusqu'au 22 août courant. Des caravanes similaires seront organisées au profit des wilayas des Hauts-Plateaux en septembre et du Sud en octobre. Accompagné du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh ainsi que du Secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Said, M. El Ghazi a tenu à souligner le "succès" ayant couronné la première édition de cette manifestation, la qualifiant de "véritable salon itinérant" sur les activités du secteur. Les escales de cette caravane permettront de "répondre aux questionnements sur les sujets liés à la législation du travail, à l'emploi et à la législation de la sécurité sociale", a-t-il expliqué. Elles constitueront également des espaces de rencontres, de formation et d'information des employeurs et des citoyens sur leurs droits et obligations en la matière, a ajouté le ministre. La caravane permettra, en outre, aux jeunes auxquels elle s'adresse en priorité d'être au courant des opportunités d'emploi qui leur sont offertes à travers les différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics, "aussi bien l'emploi salarié que dans le cadre de la micro-activité, a poursuivi le ministre. Les dispositifs d'appui à l'emploi s'adressent en priorité aux jeunes issus de la formation professionnelle ainsi qu'aux titulaires de diplômes universitaires. "L'orientation actuelle est qu'il s'agit plus d'un rôle économique que d'action sociale afin que le jeune contribue dans le développement économique du pays", a ajouté M. El Ghazi. Pour sa part, le SG de l'UGTA a salué l'organisation de cette manifestation, et assuré l'engagement de la Centrale syndicale à "soutenir" cette démarche et à oeuvrer pour son développement, considérant qu'elle "constitue un facteur de confiance entre les jeunes et le monde du travail". De son côté, le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a mis en avant les perspectives d'emploi qu'un dispositif comme l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) est susceptible d'offrir aux jeunes à la recherche de postes d'emploi. "Les jeunes chômeurs et les diplômés universitaires peuvent se lancer dans le monde du travail en créant des micro-entreprises et peuvent devenir, par la suite, de grands promoteurs", a-t-il observé.