Le Centre anti cancer (CAC) de Blida fonctionnera avec trois (3) accélérateurs linéaires à partir de janvier prochain au lieu d'un seul actuellement, a-t-on appris, dimanche, du directeur de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière de la wilaya. La mise en service de ces deux nouveaux accélérateurs linéaires sera d'un "impact fort positif" sur la prise en charge des malades cancéreux, notamment en terme de réduction de délais des rendez-vous pour les soins, "ceci d'autant plus que le CAC de Blida est réputé pour être le plus important et le plus ancien centre en matière de lutte contre cette maladie maligne", a indiqué Ahmed Djemai dans son intervention au Conseil exécutif de la wilaya, consacré au projets actuellement en réalisation dans le secteur local de la santé. Le CAC de Blida est, également, le théâtre de travaux d'aménagements externes et internes, a-t-il ajouté. Le même responsable a signalé la mise en service, à partir de janvier 2016, d'une partie de l'Institut national du rein. Il a informé, à ce titre, que le responsable du service de chirurgie générale du CHU Franz Fanon se chargera des opérations de greffes rénales au niveau de cet Institut, dans l'attente de l'installation d'une direction, à son niveau, qui aura pour charge la réalisation de greffes d'organes, en général. Lors de son intervention à l'occasion, le wali a insisté sur l'impératif de la "mise en exploitation dans les plus brefs délais" de ce premier institut national du genre, de même que sa dotation avec tous les équipements et personnel médical nécessaires. "Il est impossible de laisser inexploitée une structure qui a couté trois (3) milliards de DA au Trésor public", a-t-il estimé. Parallèlement, le début de l'année 2016 sera marqué par la réception attendue d'une polyclinique à Soumaà, qui en est actuellement en phase d'équipement en vue d'être fin prête pour offrir ses prestations médicales multiples à la population de cette région, dans l'attente de l'ouverture de deux structures similaires au profit des citoyens de Blida et de Meftah, a souligné M.Djemai. Il a aussi relevé à l'occasion le problème d'exigüité et de l'inadaptation de l'assiette destinée au projet de l'hôpital mère-enfance de Boufarik. Le wali a proposé le transfert du projet vers un autre site mitoyen à celui d'un hôpital de 120 lits, ce qui transformera le lieu en "un véritable pole de santé", a-t-il soutenu. La couverture sanitaire à Blida est "supérieur" à la moyenne nationale", en terme de personnel et de structures, a, en outre, assuré le responsable local du secteur, avant que la wali ne propose la tenue d'une deuxième rencontre pour évaluer le niveau des prestations médicales dans la wilaya, particulièrement au niveau du CHU Franz Fanon.