Sous le sable de Babylone, de Mohamed Al Daradji, a lancé, lundi soir à la Cinémathèque d'Alger, les Premières journées du film irakien en Algérie (JFIA). Un événement organisé par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en collaboration avec l'ambassade d'Irak à Alger et les directions de la culture de Batna et de Tlemcen. Jusqu'au 23 décembre, deux longs métrages et six courts métrages réalisés entre 2009 et 2013 seront projetés. En janvier 2015, tous les films seront programmés par le réseau national de la Cinémathèque algérienne. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence de l'ambassadeur d'Irak à Alger, Abdelhadi Khairallah, et des jeunes cinéastes Mohamed Al Daradji et Yahya Alak. Le diplomate a souhaité une présence plus grande du cinéma irakien en Algérie, alors que les deux réalisateurs ont évoqué le projet d'organiser une Semaine du film algérien à Baghdad. Parmi les films qui seront projetés, Le fils de Babylone de Mohamed Al Daradji, Guerre de réservoir de Yahya Alak, Enfants de Dieu d'Ahmed Yassin, Lipstick de Luay Fadhil, et Les enfants de la guerre de Mido Ali. La plupart de ces films ont participé à des festivals comme ceux d'Abu Dhabi, Dubaï, Le Caire et Oran. Sous les sables de Babylone est un long métrage où se mêlent fiction et documentaire. Le film lève le voile sur la révolte des irakiens du Sud en 1991 contre le régime de Saddam Hussein après la fin de l'invasion du Koweit. Une révolte réprimée dans le sang par le dictateur de Baghdad.