Des clubs de Ligue II ont des masses salariales qui dépassent celles de quelques clubs de Ligue I, à l'instar du MC Saïda (plus de 20 millions DA/mois), CAB Bordj Bou Arréridj (plus de 17 millions DA), JSM Béjaïa (16 millions DA), CRB Aïn Fekroun (13 millions dA), O Médéa (13 millions DA). Les clubs cités n'ont pas réussi à terminer la saison à l'une des 3 premières places au classement, synonyme d'accession en Ligue I. Le champion de la Ligue II, l'USM Blida, occupe la 7e place au classement de la masse salariale par club avec 10 millions DA/mois. Son dauphin, le RC Relizane, a le statut d'amateur et de ce fait il n'a pas présenté de documents étalant les salaires de ses joueurs. Est-ce à dire pour autant que les joueurs relizanais ne percevaient pas de salaires ou d'indemnités ? Difficile de le croire. Le 3e promu, le DRB Tadjenanet est calé à la 8e place du classement par masse salariale. Le chapitre salaire le plus réduit est celui de l'AB Mérouana (2 millions DA), relégué en division amateur. Le WATlemcen, qui lui aussi a plongé en DNA, déboursait 5 millions da/mois en salaires, alors que le 3e relégué, l'ESM Koléa, avait le statut de club amateur.