Quand le Ramadhan coïncide avec la période hivernale, il est possible de remplir les salles mais en été, notamment durant la canicule, les gens vont rarement s'enfermer pour voir un spectacle. Ils préfèrent la fraicheur du dehors, sur les terrasses des cafés, des crémiers ou aux alentours des jets d'eau. N'empêche le programme culturel est maintenu. La direction de la Culture a trouvé la parade en organisant des spectacles plein-air sur l'esplanade du Palais de la culture aménagée pour la circonstance pour accueillir des galas de musique, des soirées poétiques ou des animations autour du rire. A titre indicatif, le 3 juillet, une soirée de musique traditionnelle de type andalou est programmée avec la troupe Rahiq El Andalous à partir de 22 heures 30. Sinon, plusieurs chanteurs se produisent régulièrement dans ce lieu agréable doté d'une scène et même d'un matériel de projection. Plusieurs films sont en effet au programme dont «Hors la loi» de Rachid Bouchareb ou alors «l'Algérie vue d'en haut» du réalisateur écologiste français Yann Arthus Bertrand. Le mérite de la direction de la Culture est d'avoir pensé à organiser des soirées au profit des personnes âgées au centre de Saint Hubert ou des enfants au centre de l'enfance abandonnée en mettant à contribution des associations. Comme chaque année, le TRO est ouvert tous les soirs pour des représentations théâtrales d'Oran ou d'autres wilayas mais aussi pour des animations diverses à l'instar de la soirée flamenco prévue mercredi d'après une création de Francisco Hidalgo (Espagne). Les initiatives privées ne sont pas en reste puisqu'une entreprise comme Bellux continue d'animer les soirées du Ramadhan avec une série de rencontres et de réflexions autour de la ville.