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Le projet de révision de la Constitution en «phase de finalisation ultime»
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Publié dans El Watan le 05 - 07 - 2015

Il est emblématique d'une gestion hasardeuse des affaires de l'Etat. Le projet de la révision de la Constitution, lancée en 2011, a fait l'objet de toutes les controverses tant sur son contenu que sur sa tenue. L'annonce faite, hier, par le chef de l'Etat affirmant que «le projet est en phase de finalisation ultime» ne lève pas tout le voile sur une démarche qui n'a pas recueilli l'assentiment de toute la classe politique.
Abdelaziz Bouteflika – qui s'est rarement exprimé sur le sujet – s'est contenté de dire que «la consolidation de l'Etat de droit se poursuivra au fil des réformes qui seront d'ailleurs confortées dans tous les domaines, par la révision de la Constitution, dont le projet est en phase de finalisation ultime».
Il ne donne pas d'agenda. Quand aura lieu cette révision de la Loi fondamentale ? Seul Bouteflika décide. Le projet a traîné en longueur, alors que la majorité de la classe politique s'interroge même sur la nécessité de la révision constitutionnelle. Après l'échec des consultations du trio Bensalah-Touati-Boughazi menées en 2012, le projet a été remis aux oubliettes avant d'être déterré à l'occasion de la nomination d'une «commission d'experts» en avril 2013.
Dirigée par Azzouz Kerdoun, cette commission était «chargée d'élaborer un avant-projet de loi portant révision constitutionnelle» et elle devait remettre ses conclusions «dans les plus brefs délais» au chef de l'Etat. Mais depuis, on n'a plus entendu parler d'elle ni de ses recommandations. Signe d'un désaccord sur la marche à suivre ? Vraisemblablement. Le projet peine à obtenir un large consensus tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du sérail, en témoignent les déclarations contradictoires des partis de Bouteflika.
Ce qui a apporté une autre couche de discrédit au projet. Visiblement embarrassé par ses contre-performances, le chef de l'Etat engage de «nouvelles consultations» et charge l'homme des missions «délicates», Ahmed Ouyahia, de faire le travail. En juin, il entame une série de «consultations», sans trop convaincre les acteurs politiques et sociaux.
Pis. Même le général Mohamed Touati, qui était le second de Bensalah en 2011, n'a pas jugé utile de se rendre à ce round. Quelques semaines après, il est «remercié» par la Présidence qui met fin à ses fonctions de conseiller aux questions sécuritaires. Son compagnon, Khaled Nezzar, également ne s'est pas rendu chez Ouyahia, alors qu'il a été «entendu» par la commission Bensalah.
L'opposition dans sa globalité, les personnalités de poids n'ont pas non plus répondu aux sollicitations d'Ahmed Ouyahia. Une révision «consensuelle» souhaitée par Bouteflika n'a pas réussi à persuader l'opposition de la nécessité de participer à un «dialogue de sourds». «Les décideurs agissent dans une mécanique surannée qui ne produit plus d'effets. Il faut la briser et imaginer des solutions avec des mécanismes nouveaux», préconise un ancien haut responsable, qui a désigné les consultations de «bricolage».
Les adversaires de Bouteflika plaident pour une période de transition négociée à plusieurs pour assurer les conditions de l'instauration de la démocratie. D'autres exigent une élection anticipée en raison de «la vacance du pouvoir». Mais, Bouteflika ne veut entendre parler ni de l'une ni de l'autre option, tout en leur faisant un clin d'œil.
Après des attaques virulentes contre l'opposition, Abdelaziz Bouteflika change de ton en lui exprimant sa «considération». «En effet, le peuple algérien a besoin de connaître les propositions alternatives prétendant améliorer son devenir, et il saura ensuite choisir souverainement lors des rendez-vous électoraux de la République.
C'est là, le message que j'adresse, en ce jour de communion nationale, à la classe politique du pays, et au premier chef, aux acteurs de l'opposition à laquelle j'exprime ma considération», lit-on dans son message d'hier. Cherche-t-il désespérément à séduire pour mieux faire passer son projet de révision de la Loi fondamentale? Faut-il rappeler que Bouteflika en est à sa troisième révision de la Constitution. Signe d'une instabilité institutionnelle chronique.


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