Lors de la première rencontre des membres de l'exécutif de la wilaya avec au menu la rentrée universitaire et scolaire, des retards flagrants dans la réalisation des structures pédagogiques ont été mis en relief par les rapports lus par les intervenants, à savoir la direction de l'équipement (DEP), la DOU (Direction des œuvres universitaires) et le recteur par intérim de l'université de Souk Ahras. Un groupe scolaire en suspens depuis sept longues années, un restaurant universitaire pour la cité universitaire Taghaste-filles non encore réalisé, un déficit en chambres universitaires estimé à plusieurs centaines, un auditorium qui tarde à voir le jour, entre autres, ont provoqué de vives réactions de la part du premier responsable de la wilaya qui a qualifié la situation d'«intolérable» et instruit les responsables à faire preuve d'intransigeance à l'égard de certains entrepreneurs. «Ce sont (les entrepreneurs) nos partenaires et non pas nos ennemis, à condition qu'ils honorent leurs engagements (…) nous honorons les nôtres s'agissant de leur paiement et des allègements des mesures administratives (…) les entreprises qui font preuve de défaillances ou de retard ne peuvent faire partie de ce partenariat», a-t-il déclaré. Il se prononcera sur le même ton au sujet des bureaux d'études peu rentables et donnera instruction pour que de telles entités soient classées dans une liste noire car, dira-t-il, le rythme dans lequel nous comptons relancer cette wilaya ne pourra inclure les réticences et les partisans du moindre effort. Des délais de réalisation ont été fixés conjointement avec les chefs de daïra, les maires, la DEP et les autres partenaires pour la réception desdits projets restés en souffrance depuis des lustres. Il demandera, dans le même contexte de la rentrée scolaire, au représentant par intérim du directeur de l'éducation, s'il est prêt pour assurer l'équipement des nouvelles structures. Une question posée à deux reprises à un secteur qui connaît justement une anarchie sans précédent dans le domaine de l'équipement des établissements scolaires. La gêne de l'intérimaire interpellé était visible.
