La dilapidation programmée des espaces publics trouvera, peut-être, son épilogue avec le renforcement du contrôle des espaces communaux et autres propriétés domaniales et/ou le lancement des projets d'utilité publique. Un espace de détente baptisé «Thagaste» et qui s'étend sur une superficie de 2 hectares, a été annoncé récemment par le wali de Souk-Ahras qui compte récupérer un espace boisé, non loin de l'unité des peintures, convoité déjà par les prédateurs du foncier. Un parcours pédestre, des aires de jeux pour enfants et plusieurs autres commodités y sont prévus par le projet dont les démarches administratives pour le lancement des travaux ont été lancées. «Nous avons été désagréablement surpris par ces familles qui, faute d'espaces de détente, jettent leur dévolu sur les trottoirs de la RN 16», disait-il lors d'une conférence de presse. Un deuxième espace public, grignoté partiellement par les constructions illicites, connaitra le même sort. Il s'agit d'un vaste espace domanial à mi-chemin du cimetière municipal et du lieu-dit Ouled-Ali. Qu'ils soient conçus dans une optique de préservation du patrimoine foncier ou autre, les deux initiatives coupent l'herbe sous les pieds d'une bonne partie de pseudo investisseurs qui ont littéralement raflé des centaines d'hectares, recyclées ensuite pour le foncier-immobilier. Point de projets ni de créneaux porteurs d'emplois. Le tout-récent projet fantoche d'un parc d'attractions, sis à la sortie Nord du chef-lieu, en est l'exemple (voir édition d'El-Watan du 30/06/2015).