Ces longs mois de diatribes et de palabres autour de la gestion des affaires de l'apw avec comme point noeudal du conflit, la réorganisation interne et la redistribution des prérogatives, n'aura servi qu'à conforter la thèse des arrangements de coulisses, souvent rétribués, à l'insu de l'opinion publique. point de revendication d'une assemblée générale extraordinaire, repoussée, à maintes reprises, pour être finalement tenue avec les conditions des partisans du p/apw. c'est, donc, sans surprise que les échos faisant état d'alliances hybrides autour «du bien de l'assemblée» ont pris l'aspect d'une réunion sans contestation aucune ni même critique, objectifs murmurés quelques jours avant la tenue de l'assemblée. Soit. au menu sont prévus le dossier de la das, la lecture-débats du budget primitif de l'année 2016 ainsi que la présentation du compte rendu des rentrées universitaire, scolaire et professionnelle. le premier jour de la session a, toutefois, été marqué par une anomalie protocolaire qui ne sied guère à l'envergure d'une instance wilayale. Après les éloges coutumiers teintés de phrases glorifiant le passé historique de la wilaya, lancés par huit élus à l'adresse du wali, les élus de l'apw de Souk-ahras ont invité l'audience à se lever, une première fois, pour une minute de recueillement à la mémoire d'un chef de daïra décédé, il y a des semaines. un deuxième élu demandera, à son tour, aux personnes présentes lors du premier jour de la session à reprendre la même position à la mémoire d'un autre chef de daïra exerçant dans une autre wilaya, décédé, lui aussi le mois passé. une minute après, une autre élue invitera élus et membres de l'exécutif à observer, une troisième fois, une minute de silence à la mémoire d'une militante de son parti, victime d'un accident de la circulation. une improvisation peu appréciée du point de vue protocolaire pour l'assemblée qui n'est pas à son unique «mégarde».