les sommes faramineuses injectées dans la réalisation des terrains mateco n'ont servi qu'à conforter, des années après les mises en garde des spécialistes, les critiques autour des intentions des parties qui avaient réussi, contre vents et marées, à imposer des marchés budgétivores, avérés sans apport aucun. Lors de sa récente visite à Souk Ahras, Nouria Benghebrit, a déclaré que malgré les instructions adressées aux directeurs de l'éducation dont celui de cette wilaya, pour circonscrire ces terrains et les remplacer par d'autres à base de fibre synthétique, les responsables du secteur en font peu cas. C'est lors d'une halte au CEM Ghellouci qu'elle dira : «La pratique des activités sportives sur de tels terrains peut avoir des conséquences néfastes pour la santé des élèves». C'est dans ce même contexte que le docteur Kamel Boutouba, médecin et président d'une association sportive, expliquera : «L'activité sportive sur un terrain rigide provoque à court terme des entorses et déchirures et à moyen terme des lésions au niveau des articulations, en plus des anomalies musculaires et autres pathologies qui apparaissent à long terme». Dans les quartiers et cités universitaires où les terrains Mateco ont été implantés avec la bénédiction de l'APC et des services de la DJS(Direction de la Jeunesse et des Sports), l'on commence à remplacer gomme et gravier par des couches de gazon synthétique. Ahmed Madi, élu de l'APC de Souk Ahras estime que la réadaptation de ces terrains est déjà au stade de la réception des projets. «Les 5 terrains de proximité qui entrent dans le cadre des projets confiés à la municipalité sont déjà opérationnels, et ce au grand bonheur des jeunes sportifs des cités de la ville». La DUC (Direction de l'Urbanisme et de la Construction) et la DJS sont chargés d'opérations similaires pour dix autres terrains mateco au chef-lieu de la wilaya.
