Ça sent le roussi pour l'équipe de l'antique Cirta. Un autre faux pas vient s'ajouter à la grande série de sécheresse du Chabab de Constantine, privé de victoire en sept journées d'affilée. Un autre nul enregistré samedi face au MC Alger est synonyme de perte de deux points supplémentaires pour ce CSC sans ressort, qui s'enfonce dans la crise d'un week-end à l'autre, et un Gomes qui découvre une atmosphère peu favorable et pas du tout rassurante, surtout que les Verts sont à présent dans la zone rouge, logés dans l'inconfortable 14e place avec 13 points au compteur. Pourtant, les coéquipiers de Bezzaz ont laissé une bonne impression face à une coriace formation mouloudéenne. Seulement, le problème du CSC est plutôt d'ordre mental, avec ce doute qui s'est emparé de l'esprit des joueurs qui ont un mal fou à trouver les ressources après avoir encaissé des buts, chose qui n'inquiète pas le coach Didier Gomes. «J'ai trouvé mon équipe assez bonne, on s'est créé pas mal d'occasions dangereuses, synonyme d'une progression du niveau de l'équipe qui aura plus de chance à l'avenir. Dommage, on n'a pas su garder notre avance au score et cela reste assez vexant car on méritait un bien meilleur sort aujourd'hui.» Le fair-play était total entre les 22 acteurs après le coup de sifflet final. Seulement à la sortie du stade, une mauvaise surprise attendait la délégation du MCA à Zouaghi. L'autocar des visiteurs, qui pourtant était bien escorté, a été touché par quelques jets de pierres, un acte commis par quelques voyous. Résultat : deux fenêtres du bus qui partent en éclats et une plaie ouverte à l'arcade pour Kacem-Mehdi, en plus de quelques bobos sans danger pour Gourmi et le Brésilien Roberson. Les trois joueurs qui ont fait un petit tour rapide à l'hôpital pour des soins sont rentrés avec leurs coéquipiers par le vol de 21h30. Les Constantinois aussi ont eu leur lot de mauvaises surprises après le match, le bus de l'équipe qui se dirigeait à la Nouvelle-Ville, où se trouve l'hôtel et les appartements des joueurs, a été attaqué par des jets de projectiles à la sortie du quartier chaud de Bentelis. Le joueur Sameur et le kiné Maloufi ont été touchés par les éclats de verre mais sans gravité. Un retour en force de la violence et aux actes déplorables qui vont influer négativement sur les joueurs du CSC, déjà perturbés par les échecs successifs qui peuvent mener l'équipe directement au purgatoire.
