La section d'équitation, affiliée à l'Académie sportive de Souk Ahras, réussit tant bien que mal à ressusciter cette discipline, longtemps tombée en désuétude malgré son passé prestigieux dans la région. Ses dizaines de disciples des deux sexes et les dirigeants du club bataillent pour la création d'espaces officiels d'entraînement qui manquent cruellement à ce sport. Nordine Doghmani, président de ladite académie, fait part de ses vœux. «Nous souhaitons l'officialisation d'un parcours où l'on pourrait joindre l'utile à l'agréable par la création d'aires de détente qui serviront, en même temps, de lieux d'entraînement et de spectacles pour nos cavaliers», a-t-il indiqué. La récupération de l'hippodrome de Souk Ahras, actuellement squatté par des constructeurs illicites et occupé par des entités étrangères à son statut, est l'une des propositions retenues par les responsables. Même cas pour les deux autres aires de détente dont les travaux viennent d'être lancés. Pour l'acquisition et le rajeunissement des quelques chevaux dont dispose le club, avérés onéreux, le même président préconise le recours à l'autofinancement par le biais de la création d'un circuit d'accouplement-vente, pour peu que le vœu de créer un espace officiel soit exaucé. «Dès que nous soulevons ce genre d'écueils qui entravent nos activités, certaines parties font preuve d'appréhensions à notre égard pour on ne sait quelle raison. Or, nous devons rappeler que ce genre d'espaces qui sont incessibles n'iront pas en direction des personnes physiques et qu'ils resteront biens de l'Etat», a-t-il tenu à préciser, avant d'arguer que l'équitation est un sport qui est capable de drainer des foules importantes et qu'il est pécuniairement prometteur. Il est notoirement reconnu que plusieurs activités artisanales qui évoluent autour de l'élevage des chevaux sont perçues sous d'autres cieux comme un investissement fiable, générateur d'emplois et une source d'épanouissement pour l'activité mère. L'inspiration est permise.