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Y a-t-il un théâtre engagé aujourd'hui ?
Des professionnels oranais du 4e art en parlent
Publié dans El Watan le 11 - 02 - 2016

A l'ouest du pays, un théâtre engagé dans les luttes sociales et politiques a fleuri durant les années 1970 et 1980. Ses porte-drapeaux les plus prestigieux étaient Kateb Yacine et Abdelkader Alloula, ses lieux de prédilection les théâtres d'Oran et de Sidi Bel Abbès ainsi que le Festival de Mostaganem. Qu'en est-il aujourd'hui ? Abdelkader Jeriou, comédien et metteur en scène à Sidi Bel Abbès, estime qu'il faut renouer avec le théâtre engagé au sein même des théâtres publics et avec l'argent de l'Etat.
Durant les années 1970 et 1980, le quatrième art vivait son âge d'or. C'était la grande époque du théâtre engagé porté à bras-le-corps par des auteurs de renom. On pense notamment à Abdelkader Alloula, à Kateb Yacine, et à bien d'autres encore, qui faisaient passer des messages progressistes par le biais des planches. Qu'en est-il du théâtre engagé, en Oranie, aujourd'hui ? Pour Mourad Senouci, dramaturge et auteur à succès de plusieurs pièces, le rapport aujourd'hui a quelque peu changé.
Selon lui, avant les événements d'octobre 1988, c'étaient essentiellement les troupes théâtrales qui défendaient des positions politiques par le biais du théâtre. «Le théâtre ne pouvait qu'être engagé car à cette époque (nldr : celui du parti unique), le 4e art faisait partie des très rares espaces de liberté d'expression». Il est à rappeler, en effet, qu'à cette période, il n'y avait ni partis politiques légaux ni médias libres légaux et, encore moins, internet. «Durant les années 80, les pièces engagées défendaient des idéaux, des idées de progrès, le socialisme, etc.
Après 88, le théâtre n'avait plus le monopole du discours politique, les gens pouvaient tenir des discours en dehors des planches». L'approche du théâtre a changé aujourd'hui. En effet, dit-il encore, après 1988, dès lors que de nouveaux créneaux d'expression ont vu le jour, la question de l'art a commencé à se poser au théâtre : fait-on de l'art pour l'art ? Le fait-on pour la politique? «C'est comme ça qu'on est passés d'un engagement à un autre : d'un engagement pour les idéaux à un engagement pour la pratique.
Vous savez, parfois être engagé au théâtre, c'est tout simplement faire du beau théâtre, militer pour que le théâtre entre dans le système scolaire, etc. Le rapport a changé». Est-ce qu'on peut en déduire donc, qu'au regard du contexte actuel, rien que le fait d'exercer le 4e art, c'est déjà un engagement en soi ? «Oui !» rétorque Mourad Senouci. «Aujourd'hui, toutes les expressions ont leurs propres théâtres, la différence se fait dans la manière…si le traitement est artistique ou esthétique. Faire du théâtre selon les normes, c'est déjà être engagé», car autant dire, selon Mourad Senouci, que le théâtre, à la base, est contestataire, aussi, «quand tu fais le vrai théâtre, tu ne peux pas le faire en dehors des préoccupations sociales».


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