- Yémen : Un attentat visant le chef de la police fait plusieurs blessés à Aden Un attentat, qui visait hier le chef de la police à Aden, la deuxième ville du Yémen, a fait plusieurs blessés à l'entrée d'un complexe policier servant de siège provisoire au gouvernement, a indiqué un responsable de la sécurité. L'explosion a été déclenchée par un kamikaze à bord d'une voiture piégée. Le kamikaze, n'ayant pu atteindre la maison du chef de la police, le général Challal Chayae, a déclenché ses explosifs au point de contrôle commandant l'entrée du complexe dans le quartier de Tawaki, a indiqué un témoin. L'attentat n'a pas été revendiqué, mais le général a déjà été la cible des djihadistes. En février, des membres présumés d'Al Qaîda ont ouvert le feu sur un convoi dans lequel circulait le général Chayae, ainsi que le gouverneur d'Aden, Aïdarous al-Zoubaïdi. Le 5 janvier, ces deux responsables avaient également échappé à un attentat contre leur convoi à Aden, qui avait tué deux de leurs gardes. - Autriche : Contrôles des frontières intensifié L'Autriche prévoit de construire une barrière de 370 mètres sur le col du Brenner, à sa frontière avec l'Italie, dans le cadre des contrôles des frontières mis en place face à la crise des réfugiés, a rapporté la police de l'Etat du Tyrol. Avec cette barrière, qui pourrait prendre la forme d'un grillage, quatre points de contrôle seront établis le long de l'autoroute qui traverse la frontière, et un autre sur une route distincte qui traverse la frontière non loin, a rapporté l'ORF. De plus, les trains seront inspectés à Steinach am Brenner, située peu après dans le territoire autrichien, et les personnes non autorisées à se rendre en Autriche seront reconduites au col de Brenner. Le directeur de la police de l'Etat du Tyrol, Helmut Tomac, a déclaré que les autres détails sur la barrière elle-même, ainsi que les autres questions relatives à l'inspection des trains sur le territoire italien, et la question d'un éventuel rapatriement vers l'Italie, doivent encore être confirmés par les responsables italiens, alors que des réunions des ministres de l'Intérieur des deux pays sont prévues cette semaine. - Venezuela : Faute d'argent, les députés ne seront plus payés Les caisses du Parlement vénézuélien, contrôlé par l'opposition, sont vides et les salaires des députés et des employés de l'institution ne seront pas versés ce mois-ci, a annoncé le président de l'Assemblée, Henry Ramos Allup, qui accuse le gouvernement de lui avoir coupé les vivres. «Il n'y a pas d'argent pour payer les salaires ce mois-ci, car le gouvernement ne nous envoie pas les fonds», a déclaré à des journalistes ce dirigeant de l'opposition, qui est majoritaire à l'Assemblée. «Que les députés, les employés et les ouvriers (du Parlement) sachent que si l'on ne peut pas émettre de chèque, ils peuvent toujours aller au ministère des Finances ou à Miraflores (le palais présidentiel) pour recevoir leur salaire. Moi je n'ai pas de quoi les payer», a-t-il ajouté à propos de cette nouvelle conséquence de la crise qui frappe le pays. - Niger : L'état d'urgence prorogé de trois mois Le gouvernement du Niger a prolongé de trois mois l'état d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), proche du Nigeria, en raison du «niveau de menace élevé» du groupe islamiste Boko Haram, a annoncé hier la télévision publique. «La situation sécuritaire dans la région de Diffa reste encore préoccupante avec un niveau de menace assez élevé dû aux attaques de Boko Haram», précise un communiqué du Conseil des ministres lu à la télévision. «L'état d'urgence» est ainsi prorogé pour «trois mois à compter du 28 avril 2016» dans cette zone frontalière du nord-est du Nigeria considéré comme le fief des islamistes, précise le texte. L'état d'urgence, qui accorde des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui «d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit», a été instauré en février 2015 après les premières attaques de Boko Haram contre le Niger. Il a été depuis reconduit plusieurs fois du fait de «la persistance» des raids meurtriers des insurgés nigérians.