Quatre morts dans un accident à Tiaret Deuxième tragique accident en moins de soixante-douze heures sur les routes à Tiaret. Huit morts et des blessés qui viennent alourdir un bilan macabre. Après celui ayant causé le décès à quatre personnes entre les localités de Medrissa et Chehaima, un autre au bilan lourd a été enregistré dimanche en milieu de soirée au niveau de la région de Zmalet Emir Abdelkader, 160 km à l'extrême est du chef-lieu de wilaya de Tiaret. L'accident, survenu au lieu-dit El Mhaka est dû, selon des sources locales au dérapage d'un véhicule léger de type Renault Symbol sur un tronçon routier pourtant peu fréquenté. Nos sources indiquent que le chauffeur de ladite voiture, qui faisait partie d'un cortège de mariage, a fait un excès de vitesse. Les victimes sont M. A., 37 ans, et ses enfants, Amar et Samia, âgés de 3 et 5 ans au moment ou Azzedine, 7 ans, se trouve dans un état critique. Après l'évacuation des victimes vers l'EPH Djillali Bounaâma de Ksar Chellala, il a été enregistré le décès d'une quatrième personne qui n'est autre que le chauffeur, B.M, 34 ans. ArcelorMittal va payer une amende de100 millions d'euros pour entente illicite La branche sud-africaine du géant de la métallurgie ArcelorMittal (AMSA) va payer une amende de 100 millions d'euros après que la compagnie a admis avoir été impliquée dans une entente sur les prix de l'acier, a annoncé lundi la commission de la concurrence en Afrique du Sud. «AMSA a reconnu avoir été impliqué dans l'entente sur les prix de l'acier et de la ferraille et a accepté de payer une amende de 1,5 milliard de rands» (100 millions d'euros), indique un communiqué de la commission. Cette dernière avait ouvert une enquête en 2008 contre les producteurs d'acier du pays en raison des prix du métal jugés trop élevés. Elle avait découvert que les principaux producteurs, dont AMSA, s'étaient entendus sur la fixation des prix et avaient constitué de fait un cartel en contrôlant le marché. «Cette amende envoie un message fort de dissuasion et est une étape importante dans la lutte contre les cartels», a indiqué Thembinkosi Bonakele, le patron de la commission de la concurrence. Un Burundais remporte le prix Peter Mackler Le journaliste Eloge Willy Kaneza, représentant d'un collectif de reporters pour la plupart anonymes au Burundi, où la liberté de la presse est menacée, est le lauréat 2016 du prix Peter Mackler, qui récompense le courage et l'éthique journalistique. M. Kaneza, 34 ans, est le visage du groupe SOS Médias Burundi, un collectif créé après la fermeture de plusieurs stations de radios à la suite de la tentative de coup d'Etat par l'armée pour renverser le président Pierre Nkurunziza, en mai 2015. A l'aide de smartphones et d'applications mobiles, M. Kaneza et ses collègues travaillent «dans des circonstances difficiles en tant que seule source pour leurs concitoyens et ceux en dehors du Burundi», ont précisé les organisateurs du prix. «Comme nous n'avions plus de micro ni de studio, il nous restait nos smartphones pour couvrir la îBurundiCrisis en 2.0», expliquent les journalistes sur le site du collectif http://sosmediasburundi.strikingly.com Les violences au Burundi ont éclaté en avril 2015, après que le président sortant Pierre Nkurunziza eut décidé de se présenter pour un troisième mandat. Il a été réélu en juillet 2015. Un djihadiste malien demande pardon au Mali pour les destructions à Tombouctou Un djihadiste malien présumé, dont le procès historique s'est ouvert devant la Cour pénale internationale, a demandé pardon lundi au peuple malien pour la destruction de mausolées classés au patrimoine mondial de l'humanité à Tombouctou. «Je demande leur pardon et je leur demande de me considérer comme un fils ayant égaré son chemin», a-t-il déclaré après avoir plaidé coupable de crime de guerre. «Je me tiens devant vous dans cette enceinte plein de remords et de regrets», a-t-il ajouté : «Je suis fort contrit de mes actes et de tous ces préjudices que cela a causé à mes êtres chers, à mes frères et à ma mère patrie, la République du Mali, et aux membres de l'humanité aux quatre coins du monde.» Passé des dunes du Sahara à celles de la mer du Nord au pied desquelles se dresse la CPI, le Touareg Ahmad Al Faqi Al Mahdi est accusé d'avoir «dirigé intentionnellement des attaques» contre neuf des mausolées de Tombouctou et contre la porte de la mosquée Sidi Yahia entre le 30 juin et le 11 juillet 2012. L'accusé, habillé d'un costume sombre et d'une chemise rayée, a promis que «cette faute commise envers eux sera la première et la dernière ».