- Syrie Un véritable déluge de feu s'est abattu hier sur les quartiers rebelles d'Alep soumis à des raids d'une violence inouïe du régime syrien et de son allié russe, prélude à une opération terrestre d'envergure. Cette intensification des bombardements survient alors que l'incertitude demeure sur une nouvelle rencontre à New York pour un rétablissement du cessez-le-feu en Syrie entre les chefs de la diplomatie de la Russie et des Etats-Unis, dont les pays soutiennent des camps opposés dans le conflit et les échanges diplomatiques ont été acrimonieux depuis que la trêve a volé en éclats lundi. - USA-Riyad Barack Obama s'engage dans un bras de fer périlleux avec le Congrès : le président américain devait opposer hier son veto à une loi autorisant les proches des victimes des attentats du 11 Septembre à poursuivre l'Arabie Saoudite. La Maison-Blanche martèle le même message depuis des semaines : cette loi affaiblira le principe d'immunité qui protège les Etats (et leurs diplomates) de poursuites judiciaires et risque, par un effet boomerang, d'exposer les Etats-Unis à des poursuites devant divers tribunaux à travers le monde. «Nous pensons qu'il s'agit d'une mauvaise loi», a résumé jeudi son porte-parole, Josh Earnest, confirmant que le veto serait signé dans le délai de dix jours qui s'est achevé hier. - France-Inde L'Inde a acheté 36 avions de combat Rafale à la France, a indiqué hier la Présidence française, citée par des médias français. L'accord relatif à cette acquisition, qui a été signé à New Delhi par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, «marque la reconnaissance, par une grande puissance militaire et stratégique, de la performance opérationnelle, de la qualité technologique et de la compétitivité de l'industrie aéronautique française», a précisé l'Elysée dans un communiqué. Selon la même source, cet accord poursuit un partenariat dans le domaine de l'aéronautique militaire débuté il y a plus de 50 ans. - UA-Maroc Le Maroc a officiellement demandé hier à réintégrer l'Union africaine (UA), organisation que Rabat avait quittée en 1984. «Le Royaume du Maroc a officiellement soumis une requête en vue d'accéder à l'Acte constitutif de l'Union africaine, et de la sorte en devenir un membre», a indiqué l'UA dans un communiqué, deux mois après que le Maroc ait manifesté son désir de réintégrer l'organisation. En juillet dernier, le roi Mohammed VI avait affirmé que le moment était venu «pour que le Maroc retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle». Le Maroc avait décidé en 1984 de quitter l'Organisation de l'union africaine (OUA) — qui a précédé l'Union africaine — à la suite de l'admission en son sein de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).