Des syndicalistes de l'Unpef se sont rassemblés, hier matin, devant la direction de l'éducation de Biskra, pour dénoncer, a-t-on appris sur place, les entraves à l'action syndicale et les intimidations dont ils seraient victimes de la part de certains directeurs d'établissements scolaires, les atteintes au code du travail que le gouvernement s'apprête à entériner et la diffusion de fausses informations pour induire en erreur l'opinion publique sur les motivations et les dessous de l'arrêt de travail que l'intersyndicale a décrété pour les 24 et 25 octobre. «La sourde oreille des responsables du secteur refusant de pourparler sereinement pour aplanir tous les problèmes et trouver des solutions négociées poussent les travailleurs à durcir leur mouvement de protestation. L'éventualité d'une grève ouverte dès le mois de novembre n'est pas à écarter. Nous avons un taux de 85% des enseignants des trois paliers en grève pour ces deux jours et leur détermination ne retombera pas», a affirmé Bahri Djelloul, responsable syndical de l'Unpef à Biskra.