L'émigré Karim Benounès et Eneramo, le Nigérian de l'ES Tunis, ne reviendront sans nul doute pas à Sétif, lors du prochain mercato. Les dirigeants de Benounès ont tout simplement affiché une fin de non-recevoir, car ils ne voulaient pas libérer un cadre d'une équipe qui veut à tout prix éviter le purgatoire. Leurs homologues de l'ES Tunis, qui ont été sollicités pour libérer l'ex-Usmiste, ont, selon Walid Sadi, le manager général de l'ESS, placé la barre très haut : « Pour libérer Eneramo, les Tunisiens ont exigé 1,5 million d'euros. C'est une manière pour nous en dissuader », dira le numéro deux ententiste qui court derrière un attaquant gabonais qui doit se déplacer prochainement à Sétif pour y subir les tests d'usage. Et bénéficier de la troisième licence restée vacante suite à la résiliation du contrat du Camerounais Bayami ayant fait les frais du retour de Deffnoun. Et ce, sans jouer le moindre match. Par ailleurs, le tirage au sort du deuxième tour de la Champions League arabe, n'a comparativement au MCA et au CABBA, pas gâté l'aigle noir qui hérite de l'Ittihad de Djeddah, l'une des meilleures formations d'Asie. D'autant que le match retour se jouera en Arabie Saoudite le 28 novembre courant. Paradoxalement, ce tirage est bien accueilli par les Ententistes désireux de prendre leur revanche sur cette équipe qui a été en 2005, à l'origine des nombreux malheurs des Sétifiens : « Il est grand temps de se mesurer à une grosse cylindrée comme El Ittihad de Djeddah que nous connaissons parfaitement. Nous ferons le maximum pour tenir en respect un aussi redoutable adversaire qu'on ne présente plus. », précise notre interlocuteur qui estime à l'instar des autres Ententistes que la tâche ne sera guère aisée face à Djeddah, un sérieux prétendant pour le sacre arabe...