Les principaux fournisseurs de l'Algérie, au cours des sept premiers mois de 2017, ont été la Chine avec 5,21 milliards de dollars (19,40% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 2,35 milliards (8,77%), de l'Italie avec 1,98 milliards (7,37%), de l'Allemagne avec 1,84 milliards (6,85%) et de l'Espagne avec 1,75 milliards (6,53%). Selon le bilan des Douanes, on constate que les exportations chinoises vers l'Algérie ont augmenté de plus de 8% alors que celles des pays européens, excepté l'Allemagne (+18,24%), ont reculé (France -22,95%, Italie -31,23%, Espagne -18,67%). Les statistiques des Douanes montrent aussi une hausse des importations en provenance des pays de l'Amérique latine et de l'Asie. En diversifiant ses fournisseurs, l'Algérie tourne-t-elle le dos à l'Union européenne, son principal partenaire commercial ? L'UE avait, pour rappel, critiqué l'instauration du régime des licences d'importation par le gouvernement algérien dans un rapport sur l'état des relations entre les deux parties dévoilé lors de la 10e session du Conseil d'association Algérie-UE, tenue le 13 mars dernier à Bruxelles.