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Mostaganem : Ces aventuriers qui prennent des risques sur les plages non surveillées
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Publié dans El Watan le 22 - 08 - 2017

Depuis le début de la saison estivale, de nombreuses personnes sont passées de vie à trépas par noyade à Mostaganem.
Certaines d'entre elles se sont noyées dans des plages non surveillées. En effet, en dépit de tous les dangers et de l'insécurité, les plages sauvages, non surveillées par la Protection civile et la gendarmerie, semblent voler la vedette aux principales stations balnéaires de la wilaya et attirent de plus en plus d'estivants.
Aux abords de la RN11, reliant Mostaganem aux daïras de Sidi Ali et Sidi Lakhdar, au niveau du phare de Cap Ivi, une petite plaque improvisée est dressée, sur laquelle est écrit «Plage familiale». Nous avons décidé d'aller à la découverte de cette plage qui paraît se complaire à rester méconnue du grand public. Pour y accéder, il faut arpenter un chemin sinueux, non goudronné et pas du tout commode pour une voiture citadine.
Au bout du périple, nous débouchons sur une plage sauvage. Des dunes de sable donnent accès à une vaste plage paradisiaque, où une dizaine de parasols et tentes sont plantés çà et là. Seddik a découvert cette plage il y a un an. Séduit par la beauté des lieux, il en est devenu depuis un assidu. Venu ce jour-là avec son épouse, sa maman et son petit frère, il nous confie que le grand avantage de Chaaibia, nom du site, c'est le calme relaxant où on peut s'endormir au son des vagues. «Les plages officielles sont devenues insupportables. Vacarme, saleté et trop de voyous qui vous forcent à payer 200 DA pour stationner et 1500 DA pour louer un parasol. Ici, c'est la paix ! On ramène notre repas et notre parasol et on a l'impression que cette plage est notre propriété privée», nous dit-il.
Quelques mètres plus loin, Sofiane et ses amis sont venus eux aussi chercher l'isolement pour n'être en contact qu'avec la nature. Pourtant, ces jeunes habitent tous à quelques minutes des Sablettes et d'Ouria, deux importantes plages de la wilaya. «Où peut-on trouver un calme et une liberté pareils par un vendredi sinon dans une plage comme celle-là ? Bien qu'on habite près de la mer, on préfère se déplacer à 50 km que d'aller aux plages qui grouillent de monde», nous informe Morad en ajoutant: «On a des 4x4 et cela nous permet de découvrir à chaque fois de nouvelles plages où on peut nous baigner et jouer du soccer beach librement.» L'engouement pour ces lieux est tel qu'une grande partie des jeunes se procure 4x4 ou pick-up.
Tant et si bien que les prix de ces derniers a considérablement augmenté, notamment celui du Jimny, petit 4x4 de marque Suzuki, un véhicule qui n'était pas trop courtisé et dont le prix ne dépassait pas les 70 millions cts. Aujourd'hui, le Jimny coûte environ 130 millions de cts, soit presque le double pour un véhicule dont la série de production a été achevée en 2011.
Ces lieux merveilleux ne sont cependant pas sans danger. Nacer est un maître nageur expérimenté occupant ce poste noble aux Sablettes depuis des années. «Leur proximité avec l'oued Cheliff et les zones rocheuses fait que quand le vent se lève un tant soit peu, le courant pourrait être périlleux pour celui qui s'y aventure. En plus, il est très ardu pour la Protection civile d'intervenir dans de tels endroits. Leur interdiction n'est pas anodine», nous dit-il. Khalil garde un mauvais souvenir d'une de ses sorties en mer avec ses amis qui a failli tourner au drame : «Un jour, alors que le temps n'était absolument pas favorable à la baignade, nous avions décidé de jouer au beach soccer. Mansour, mon ami, a voulu se rafraîchir et, en une fraction de seconde, il a été happé par une vague qui l'a tiré vers le large. C'était un vrai moment de panique.
On pensait au pire, mais heureusement que Mansour n'a pas paniqué et qu'il a su se démener avec les vagues.» Certaines de ces plages sauvages ont fini par devenir des plages officielles avec la plantation de postes de contrôle de la Protection civile et de la gendarmerie, et ce, à la grande déception des citoyens de la région qui se soucient de leur environnement. «Il y a tout un écosystème qui va être détruit par l'envahissement de ces lieux. Des quantités considérables de végétation et d'espèces sont là-bas. En plus, ces plages ne sont même pas une aubaine pour nos jeunes. Il n'y a pas une politique de tourisme sérieuse qui pourrait générer des postes d'emploi pour les habitants», nous explique Charef, habitant de la région.


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