Tout le monde sportif algérien savait que cette demi-finale serait difficile et compliquée. Donc cette historique mission s'est jouée, de par son importance capitale, sous haute tension et a engendré une forte pression. L'arbitre ivoirien Denis Dembélé a développé un arbitrage calme et habile, en dépit d'une rencontre tellement engagée et très difficile. Les Marocains du FUS de Rabat, conscients de leur évidente suprématie étalée sur le terrain et en rapport avec leur carte de visite chargée jusqu'en bas, voulaient mener les débats de la pelouse sur une arène de combat. L'arbitre s'est enquis à partir de la 10' de jeu de cette ineptie. Le premier hors-jeu fut signalé et sifflé très justement au profit de la défense du MOB à la 17'. La 33' a failli être le prélude d'un dérapage, car devant la passivité inexpliquée — agression commise par un joueur du FUS qui s'est fait justice pour son coéquipier sur Benchriffa — qui a été constatée, côté arbitrage on a, par la suite, opéré un juste et judicieux réglage. Il y avait, côté FUS, de l'excès d'engagement tendant vers l'agressivité, ce à quoi les Crabes répliquaient par un fort abattage avec un bon timing empreint d'explosivité. L'arbitre Denis Dembélé se déplaçait derrière le ballon d'un point à un autre très rapidement, avec des glissements et de bons renversements, ce qui expliquait, tout au long du match, son excellent positionnement. Toutes ses décisions étaient prises avec justesse et précision. Adel Lakhdari a récidivé et donc méritait de «descendre» avant l'arrivée. La fin du match était animée et très mouvementée. Le but acquis sur coup franc direct a été refusé à juste titre à Yesli pour influence effective et interférence de Yaya sur le gardien Rabati. Quant au gardien Rahmani, véritable verrou avec option «assurance tous risques» a été fidèle à sa bonne tradition.