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L'esprit du compter sur soi
Où va l'Algérie ?
Publié dans El Watan le 21 - 10 - 2017


Par K. MERAD-BOUDIA
Professeur en cardiologie
Au lendemain de la Première et de la Seconde Guerres mondiales, immense était l'espoir, à l'échelle planétaire, d'un monde plus équitable, plus solidaire, moins individualiste, éminemment paisible.
Mais les événements vécus depuis ce temps-là nous ont plongés dans la plus grande détresse et le questionnement de l'avenir. Théoriquement, les déflagrations de ces deux conflits ne devaient plus être appréhendées, mais des guerres particulièrement insidieuses ont fait leur avènement menées par des drones pouvant massacrer des populations, et ce, à des milliers de kilomètres et hors de tout champ de bataille.
Le bilan est catastrophique : des anciennes civilisations ont été induites à péricliter et le plus effrayant est la déstabilisation de toutes les nations qui s'interrogent sur leur avenir et notre peuple n'échappe pas à cette neurasthénie mondiale, il s'interroge aussi sur son devenir et celui de ses enfants et se demande, après cinquante ans d'indépendance, ce que sera son destin et celui de l'Algérie.
Mais avant de répondre à cette question, il est impératif qu'il apprenne d'où nous venons. Si quelques érudits connaissent le passé prestigieux de notre histoire, le commun des mortels l'ignore alors qu'elle est dense et glorieuse.
L'Algérie est habitée depuis plus de cent mille ans et des empreintes de présence humaine ont été découvertes dans de nombreuses grottes à travers tout notre territoire. Notre proche antiquité a été occupée par des gens prestigieux venant de la Phénicie et de Canaan (Palestine) et les habitants de ces régions, les Phéniciens, les Cananéens et les Juifs, de brillants commerçants, ont débarqué sur nos rives et ont été accueillis par les Berbères dont on ignore actuellement l'ascendance, les plus prolixes alléguant une origine yéménite ou égyptienne. Nous attendrons que ce problème soit élucidé par nos chercheurs.
On leur demande également d'interroger les images rupestres découvertes à Djanet, mais aussi dans de nombreuses régions d'Algérie. Aussi, des fouilles moins sporadiques, plus scientifiques et plus tangibles devraient nous informer sur nos origines.
Nous savons aussi que la peinture rupestre analysée en France a révélé les prémices d'une humanité métissée et migrante, comme le souligne Patrick Boucheron, historien et éditeur français et ses collègues, dans l'ouvrage Histoire mondiale de la France. Elle a contribué à bannir les fantasmes des vieux mythes des origines gauloises de la France au préjudice d'Alain Finkielkraut, philosophe français, qui a comparé les travaux du Collège de France à ceux d'une unité de l'Université américaine.
En fait, la période préromaine et même romaine a été constellée par d'illustres personnages ayant contribué à la gloire de la Numidie. Syphax, secondé par son épouse Sophonisbe, a conquis Carthage et menacé Rome. Massinissa, dont on peut blâmer les choix aberrants, a permis aux Romains de conquérir Carthage. Il fut néanmoins, avec ses Massyles, le premier roi berbère à gouverner tout le territoire algérien. Hannibal, Juba I et Juba II ont été très célèbres et malgré leurs prouesses, ils ont été discrédités par l'Histoire et réduits à de simples auxiliaires, comme se complaisaient à le réitérer Virgile et Polybe, les chantres de Rome, ce qui mérite véritablement une réécriture de l'histoire.
Ainsi, les rois berbères ont tenu tête à Rome et même lorsqu'ils leur prêtaient allégeance ils le faisaient dignement. Ils ont subi par la suite la domination des Vandales et des Byzantins sans déroger le moins du monde à leur fierté et à leur bravoure.
Si en amont ils ont combattu la religion musulmane, ils ont fini par l'agréer et avec leurs compagnons arabes ils inscriront les plus belles pages de la civilisation arabo-musulmane.
L'Algérie connaîtra, par la suite, une régression comme toutes les civilisations anciennes avec l'avènement des Ottomans qui généra la colonisation française. Cette invasion fut l'une des plus sombres pages de notre histoire. Mais l'ADN de notre peuple renferme des gènes de résistance, de bravoure et d'attachement à ses principes et son amour pour la liberté lui permettra de retrouver son indépendance et sa dignité.
Et débutera l'ère de notre propre gouvernance avec son lot d'incompétences, de corruptions, de nos errances et de nos difficultés à trouver le juste milieu de notre destin.
Pour l'Algérien ayant émigré pour un motif ou un autre, et retrouvant son pays après des années d'absence, ne sera guère désorienté lors de son retour. Partant de Bab El Oued, il constatera que ce quartier populaire revit après les terribles inondations du 10 novembre 2001. Des aires de jeux faisant la joie des enfants ont remplacé les immeubles engloutis ou démolis et de splendides espaces ont même été déployés sur la mer menant jusqu'à l'Amirauté et principalement au flanc du Bastion 23, magnifiquement restauré.
Arrivé à la Place des Martyrs, il constatera non sans joie que les fouilles touchent à leur fin, ce qui nous permettra de connaître des pans de notre passé. La Mosquée d'El Ketchaoua est toujours en restauration, mais le Palais du Bey, un bijou, a été entièrement rénové. La rue Bab Azzoun est toujours aussi surpeuplée et n'a certes pas gagné en beauté.
La rue Larbi Ben M'hidi, toujours aussi dense, est devenue plus attractive grâce à la présence du MaMA où se déroulent de riches manifestations culturelles et à la réouverture des cafés-restaurants comme le Novelty, entre autres, qui furent la joie des pieds-noirs. La statue grandeur nature de l'Emir Abdelkader a relayé l'ancienne statue qui le représentait tout rabougri et qui a été édifiée trop précipitamment.
Mais le regard sur la Rue Didouche Mourad sera plus instructif pour lui : les gens ne sortent plus en pyjamas ou en djellabas comme au temps de l'indépendance. Les filles sont nombreuses à porter le voile, mais leur accoutrement avec des habits new fashion n'enlève rien à leur silhouette ni à leur féminité. Ce new look est encore plus saisissant sur les hauteurs d'Alger et notamment à Sidi Yahia où la jeunesse branchée se donne rendez-vous les soirs d'été pour s'entretenir et se rafraîchir.
En longeant l'ex-Faculté de Médecine, il ressentira un pincement au cœur, car la frange d'étudiants qui animait cette rue en l'égayant et en la rendant attrayante n'est plus là, elle est éparpillée sur les hauteurs d'Alger. Elle n'est plus aussi cosmopolite depuis le départ des révolutionnaires africains, américains, cubains ce qui fera dire à l'un d'eux qu'Alger était la Mecque des Révolutionnaires.
Sur la côte Est, jouxtant l'hôtel Hilton, les Algériens peuvent bénéficier d'allées de farniente, des centres de loisirs et des terrains de jeux pour les enfants.
Il notera aussi la ténacité des librairies face à l'afflux des fast-foods, d'autant plus que le livre arabe est bien approvisionné, quoique certains pensent que cela est encore insuffisant et que la langue arabe n'a pas été convenablement épaulée, estimant que de grands efforts restent à fournir. Les titres francophones foisonnent mais n'offrent pas la diversité connue bien auparavant.
Aucune nation ne peut décoller sans le rayonnement de sa langue nationale, l'exemple iranien est à méditer à ce sujet. Il est évident que sa progression ne doit pas étouffer la langue amazighe qui tarde à prendre son envol.
Les enseignes des magasins bien apurées réservent une large place aussi bien à la langue française qu'à la langue arabe avec quelques incursions de la langue amazighe. Cependant, quelques-unes sont consignées en langue anglaise qui demeure encore d'usage restreint dans notre pays. La curiosité de notre «revenant» va l'amener à rendre visite à un ami fonctionnaire à l'Inspection académique qui lui révélera que si la scolarité a atteint un taux considérable, comparativement aux premières années post-indépendance, la qualité en a régressé.
La situation sociale des enseignants est d'une trop grande précarité : un algérien lambda peut accéder aisément à un logement par rapport à un instituteur ou un professeur d'université, car l'Etat n'a consenti cet effort gigantesque qu'en faveur des démunis.
Indéniablement, il se renseignera sur les régions de l'Algérie profonde, on lui affirmera que le monde rural a évolué avec la création d'écoles en tout lieu, d'universités de proximité et ces contrées sont même pourvues d'eau et d'électricité, et ce, dans plus de 80% d'entre elles.
Mais ce constat, a priori favorable, même s'il nous a paru longtemps quelque peu velléitaire, fera déclarer à certains qu'on aurait pu mieux évoluer. Le pays a fait sa mue en cinquante ans (ce que d'autres peuples ont réalisé en vingt-cinq ans), ce qui a fait dire à mon frère émigré que l'Algérie est sauvée, sans pour autant occulter les désespérances. L'exode rural est massif et la fuite des cerveaux, en constante ascendance, est considérable et s'accentue exponentiellement privant le pays de sa force d'intelligence.
L'économie tributaire du pétrole ne trouve pas d'alternance, d'autant plus que le tourisme qui aurait pu être un levier pour dynamiser notre société est presque inexistant. Même l'agriculture peine à satisfaire nos besoins, un paroxysme alors que la Numidie était censée être le grenier de Rome.
L'Algérie, qui s'est enrichie d'un métro (l'Arlésienne a fini par arriver) et d'un certain nombre de tramways, détient une infrastructure routière, ferroviaire, maritime et aérienne qui ferait pâlir de dépit de nombreux pays africains.
En fait, comment expliquer ce hiatus entre nos abondantes richesses et nos modestes performances ? Il est vrai que chacun de nous est responsable, mais nous sommes laxistes et notre ardeur au travail n'est pas édifiante.
Mais que dire de nos décideurs ? Ils légifèrent sans gouvernail d'autant plus que règne la primauté du «moi» par rapport au «nous». Chacun ne pense préalablement qu'à soi-même et se laisse corrompre facilement.
Nous sommes esseulés et nous «boudons» nos frères, nos amis et notre régime est le plus isolé du monde si on excepte la Birmanie.
Mais que faire alors ? Nous devons d'abord nous interroger sur ce qu'a été notre idéologie et les fondements de nos actions, particulièrement au lendemain de l'indépendance. Les ordonnateurs, incontestablement, issus de la lutte de libération, étaient des grands patriotes. Mais sa composante, constituée de militants provenant de différentes factions, était hétérogène (combattants de l'intérieur de l'Algérie et de l'extérieur : essentiellement du continent européen, du Maghreb et du Monde arabe), et n'avait qu'un seul but : hisser l'Algérie au firmament des pays modernes et le plus rapidement possible.
Et du fait de cette précipitation, bien des errements ont été commis : on construisit sans interroger la nature du terrain, comme par exemple l'édification de l'hôtel Aurassi qui fut arrêtée juste à temps afin de le conforter et surtout pour réduire le nombre d'étages prévu au départ. Des usines, clefs en main, furent érigées sans se préoccuper le moins du monde de la formation des cadres aux fins de leur gestion. Ces dernières étaient bâties sur des terrains propices à l'agriculture, délogeant ainsi les paysans pour en faire des ouvriers qui ne seront jamais spécialisés.
Les universités prolifèrent, installées surtout pour plaire à l'officier ou au député de la localité, mais leurs pôles d'intérêt sont inexistants et si nous pouvons nous féliciter de ces infrastructures, force est de constater que leur niveau ne répond plus aux exigences du présent, ni au progrès vers la modernité. Pour qu'une nation puisse prospérer, il faut investir dans l'enseignement et l'éducation, piliers essentiels pour aller de l'avant à condition d'être dispensés avec qualité. Les intellectuels doivent être protégés et leur départ à l'étranger doit être régenté par les moyens les plus divers : pourquoi ne pas imiter les Irakiens qui négocient le retour de ces candidats à l'émigration avant leur départ ?
Cette analyse est nécessaire car elle est la seule condition pour que l'étudiant puisse être efficient afin que nous puissions nous perfectionner à l'avenir.
La culture doit être primordiale. Les manifestations analogues à celles organisées par la fille de Mohamed Dib qui a initié avec ses collègues des ateliers artistiques sur 2000 kilomètres sont à encourager et à développer : il faut multiplier les salles de cinéma et les scènes de théâtre ainsi que les bibliothèques et même les contacts avec l'étranger.
Certes, il faut qu'on se hâte mais lentement et sûrement afin de réussir.
L'histoire n'est pas réglée comme une horloge, tantôt elle se précipite, tantôt elle temporise. Il en est ainsi des métamorphoses d'un pays, la France, par exemple, n'a pas remplacé son paysan en un tournemain : de 26% en 1953, elle est passée à 2,2% en l'an 2000 ; ses épiceries de quartier de 87 000 en 1966 à 145 000 en 2006 ; de 60 supermarchés en 1957 à 10 500 en l'an 2000. Le nombre de réfrigérateurs, de téléviseurs, de machines à laver a augmenté très lentement, et selon le proverbe, il ne faut pas aller plus vite que la musique et rien ne sert de courir, il faut partir à point et un retard ne peut se rattraper du jour au lendemain.
L'économie est complexe, mais elle doit être réalisée avec l'esprit du compter sur soi et s'appuyer sur nos réelles possibilités : l'agriculture où la fertilité du sol est exceptionnelle et le tourisme où nous possédons des atouts hors du commun : un ensoleillement omniprésent, des plages merveilleuses, des montagnes majestueuses et un Sahara incomparable. Ainsi, il est inadmissible que nos concitoyens continuent encore à se rendre dans d'autres pays.
Les sages affirment que la foi déplace les montagnes mais que le scepticisme les laisse en place et pour agir il faut les écouter car ils nous prodiguent des bons conseils, les destins conduisent les plus motivés mais ils font retarder ceux qui ne veulent pas.
L'Algérie le souhaite, mais elle ne doit pas rester à la traîne.
Quant à la gouvernance qui semble nous paralyser, écoutons Henry Kissinger, politologue et diplomate américain qui déclara devant des étudiants de l'Université de Harvard : «Quand vous passez trente minutes avec Ronald Reagan, vous vous dites, mon Dieu le monde libre est entre les mains de ce type, mais il a pris de bonnes décisions, les destins s'accomplissent avec les frustes comme avec les graduates,
Charlemagne n'est jamais parvenu à écrire une seule ligne mais pourtant son règne a relancé l'étude des lettres.»
Les empereurs romains comme Auguste et Hadrien furent des exceptions comme Franck Delano Roosevelt et John Fitzgerald Kennedy. Caracalla était un aliéné, mais il a étendu la citoyenneté à tous les hommes libres de l'Empire.
Méditons ces exemples de l'Histoire et ne craignons pas les lendemains, si le Président actuel venait à disparaître, il se trouvera toujours quelqu'un ayant l'Algérie au cœur qui nous fera prendre le chemin du progrès et du modernisme. Notre pays est l'enjeu d'une lutte où pour la plupart nous ne sommes que des spéculateurs, mais à ce jour, nous ne sommes ni envahis ni vaincus. L'Algérie sera demain ce que nous ambitionnons et si nous écoutons nos sages et que nous œuvrons surtout pour le collectif en oubliant nos ego, nous pourrions tout entreprendre, même s'il n'est pas permis d'espérer au-delà de nos capacités et de nos possibilités.


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