Le réseau LinkedIn ne semble pas avoir que des admirateurs, si l'on en croit ce papier mis en ligne par le site challenges.fr qui, tout en admettant que l'aura et la notoriété de LinkedIn attirent des escrocs et hackers, se pose des questions sur l'origine « des "fausses invitations" émanant de vrais contacts, de vrais collègues ou de vrais amis ? », allant jusqu'à oser la question suivante : « LinkedIn "s'amuserait-il " à envoyer de fausses invitations de vrais usagers dans le seul but de multiplier les interactions au sein du réseau, afin d'augmenter son trafic et son attractivité ? ». Pour avoir le cœur net, le journaliste du site se rapproche du service presse de LinkedIn qui lui fournit une réponse catégorique : « LinkedIn n'envoie jamais d'invitations sans l'accord des utilisateurs. » Ce même service presse poursuit en expliquant que pour être mis en contact avec quelqu'un, cela peut se faire de trois manières : « D'abord l'envoi d'invitations suite à l'importation - autorisée par l'utilisateur - de carnets d'adresse Gmail, Outllook, etc... lors de l'inscription, ensuite le fait que quelqu'un vous recherche explicitement et demande à devenir votre contact, et enfin les « personnes suggérées par le système ». En prenant note de cet argumentaire, le journaliste se demande alors comment « des invitations ont été envoyées alors que la personne invitante affirme n'avoir jamais envoyé d'invitation ? ». Le service presse explique cela par le fait que beaucoup accepte à leur inscription "Cela est sans doute dû au fait que, lors de leur inscription, les utilisateurs autorisent le réseau professionnel à transmettre des invitations à des contacts inscrits chez eux, avant d'oublier cela et de dire que des invitations ont été envoyées à leur insu. Quoi qu'il en soit, aux Etats Unis, LinkedIn subit une attaque en groupe d'utilisateurs qui lui reprochent. Aux Etats-Unis, des utilisateurs ont été jusqu'à intenter une action de groupe contre le réseau social, qu'ils accusent « d'utiliser les adresses de courriel des contacts de ses utilisateurs, de télécharger les adresses de courriel qui figurent dans les comptes d'utilisateurs, et d'envoyer de multiples courriels promotionnel à ces contacts non-membres de LinkedIn ».