Une convention de financement des entreprises naissantes (start-up) sera signée début avril entre l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et deux banques publiques, a annoncé, hier, à Alger le directeur général de l'Agence, Mourad Zemali. Le document sera signé à l'occasion du Salon national de l'emploi qui débutera le 5 avril prochain, a expliqué à la presse Zemali, en marge du premier Forum de l'innovation pédagogique (FIP). Cette convention « permettra d'encourager la création des entreprises nouvelles créées à travers des conditions de garantie plus souples par rapport au dispositif de l'Ansej », a-t-il précisé. Il a ajouté que le soutien financier apporté par l'Ansej aux entreprises innovantes était jusque-là « assez timide », précisant que seulement 8.250 start-up ont été financées dans le cadre de ce dispositif sur un total de 333.000 projets financés. Tout en observant que la notion de start-up était « récente » dans le paysage économique et chez la jeunesse algérienne, le premier responsable de l'Ansej a indiqué que dans le cadre d'une entreprise innovante, le promoteur est appelé à « donner des résultats et à créer de la richesse et de l'emploi dans des délais courts ». Zemali a défendu, à ce propos, l'idée que la start-up puisse être une « solution à l'après-pétrole » et pour bâtir une économie « diversifiée », citant des noms d'entreprises naissantes dans le domaine des nouvelles technologies et de l'information à la renommée internationale et « dont l'ascension s'est faite en des temps records ». Lors de son intervention aux travaux du forum, le DG de l'Ansej a précisé que la réussite des projets financés par l'Agence était de 95%, réfutant celui avancé par ailleurs et qui avance une proportion d'échec beaucoup plus importante.