Outre les galettes, les pâtes traditionnelles, diouls, qtayefs, maârek, entre autres, occupent une place privilégiée sur la table des foyers algériens en ce mois de jeûne. On en trouve autant sur les étals des marchés informels qu'au niveau des superettes et autres épiceries. Sauf que la provenance de ces pâtes est la même, fabriquées par des familles qui profitent du mois de Ramadhan et du penchant des consommateurs pour ce genre de produits pour augmenter leurs revenus. L'Association de protection et d'orientation des consommateurs et de l'environnement (Apoce) a salué à maintes reprises ce genre d'activité qui garantit, d'une part, une consommation saine, et d'autre part, une rentrée d'argent pour les familles. Toutefois, elle a toujours appelé à la réglementation de ces activités afin de mieux contrôler ce type de commerce et de rassurer le consommateur sur la qualité des produits et leur traçabilité. D'autant que certains produits sont de mauvaise qualité. Pour le moment, les pouvoirs publics ne semblent pas être convaincus par la proposition de l'Apoce qui demande, en fait, à établir pour ces familles, des contrats temporaires, leurs activités n'étant pas permanentes. En attendant que les pouvoirs publics se décident peut-être à envisager cette possibilité, l'Apoce conseille aux consommateurs de se procurer les pâtes traditionnelles chez les fabricants qu'ils connaissent personnellement. Ou encore chez les commerçants en qui ils ont confiance et qui sont connus pour la bonne qualité de leurs produits.