Les locataires de la cité 594 logements AADL à Bachdjerrah sont privés d'ascenseur et de vide-ordures depuis l'occupation de leurs logements en 2013. Les multiples tentatives faites auprès de la direction générale de l'AADL pour régler ce problème n'ont abouti à aucune solution. Pourtant ces locataires paient les frais des charges dont celui de l'utilisation et de la maintenance de l'ascenseur sans pour autant profiter de cet équipement indispensable dans des immeubles de 10 étages. Des vieilles, des vieux, des malades et même des handicapés souffrent chaque jour le martyre pour accéder à leurs habitations. « Dès le premier jour, nous avons constaté beaucoup d'anomalies dans nos appartements que nous avons résolues à nos frais mais nous sommes impuissants face à la défaillance de l'ascenseur et du vide-ordures », explique Slimane A., porte-parole des locataires de la cité 594 logements. Selon lui, les portes de l'ascenseur n'ont été ouvertes qu'une seule fois, il y a deux ans lorsque les services de la maintenance sont venus faire des essais pendant une journée. « Depuis, il a été fermé », dit-il. Contactée, la direction de l'AADL nous a orientés vers sa filiale, Gest-Immo, chargée de gérer ces cités. Le chef du service technique, Amraoui, signale que seule la direction générale de l'AADL est en mesure de régler ce type de problème. Et pour cause, « l'AADL réceptionne parfois partiellement les logements avec des anomalies qui sont corrigées par la suite par le maître d'œuvre. Or, seule l'entreprise mère connaît l'identité de ce dernier », a répondu le responsable.
