Résumé de la 10e partie n Ali qui s'est transformé en bague, s'est glissé dans le doigt de sa bien-aimée. Le magicien veut reprendre la bague. Mais la jeune fille la jette en l'air. Le commerçant, sa fille et le magicien voient la bague tournoyer en l'air. Le magicien est impatient de la voir tomber pour s'en emparer. — tombe, tombe ! crie-t-il, tu ne m'échapperas plus, cette fois je te tuerai ! La fille prend la main de son père. — mon père, cet homme ne me plaît pas ! — qui parles-tu de tuer ? demande le commerçant au magicien. Mais celui-ci ne lui répond pas. — père, dit la jeune fille, j'ai peur ! Cependant, après avoir tournoyé dans les airs, la bague retombe dans le jardin. Elle s'enfonce dans le sol et aussitôt, à la place où elle est tombée, un grenadier, aux branches chargées de magnifiques grenades, surgit. — qu'est-ce que c'est ? s'écrie la fille, effrayée. Le père, très ému, répond : — c'est un miracle, ma fille. On regarde le magicien qui fulmine de colère. — je t'aurai quand même ! dit-il. Alors, le père et la fille le voient se transformer en cognée et s'attaquer à l'arbre. La fille se met à pleurer. — il va abattre ce bel arbre ! Le père la rassure. — il ne faut pas perdre espoir ma fille ! La cognée a entamé le tronc du grenadier qui se met à vaciller. Mais Ali, sur le point de tomber, s'est transformé en grenade. Il tombe sur le sol et éclate sur le sol. Aussitôt une multitude de grains vermeils s'en échappent. Le magicien se transforme alors en coq. — père, crie la jeune fille, il va picorer les grains ! Le père répond encore. — ma fille, il faut avoir confiance ! Le coq picore furieusement les grains. L'un d'eux parvient à lui échapper, en glissant parmi les pierres. Le coq le recherche. Il l'aperçoit et fonce sur lui. — il va le manger ! crie la jeune fille. Mais dans un sursaut, le grain se transforme en couteau aiguisé. Cette fois, il est plus rapide que le magicien. D'un coup, il tranche la gorge du coq, qui meurt. — le coq est mort ! Aussitôt, Ali reprend sa forme. — Ali ! s'écrie la jeune fille. Elle se précipite vers lui et tombe dans ses bras. Le commerçant, encore sous le coup de l'émotion, dit : «mon garçon, le spectacle que tu viens de donner relève du miracle extraordinaire. Tu mérites la main de ma fille.» (A suivre ...)