Créer des tissus humains grâce à l'impression 3D par laser est le défit lancé par la jeune entreprise Poietis qui a mis au point une technologie très prometteuse permettant d'ores et déjà de reproduire de la peau. «Il s'agit de marier les technologies d'impression 3D et la biologie cellulaire afin de fabriquer, couche par couche, des tissus biologiques», résume un chercheur à l'Inserm (Institut national de santé et de recherche médicale). «Le laser a plusieurs avantages. Il permet, par sa très haute définition, de reproduire toute la complexité des tissus, avec une précision très élevée. Il permet aussi d'assurer la viabilité des cellules à hauteur de 95 à 100%», explique le jeune entrepreneur. Mais alors, comment passe-t-on de quelques cellules mises en culture à la complexité d'un véritable tissu fonctionnel ? «Grâce au laser, l'imprimante dépose des micro-gouttelettes contenant des cellules, couche par couche, selon un modèle prédéfini par ordinateur et inspiré de tissus existants», détaille le chercheur. Ces modèles numériques permettent non seulement d'organiser les cellules au départ, mais aussi d'anticiper la façon dont elles vont interagir dans le temps. Poietis envisage la fabrication de greffons de peau, totalement assimilables par le greffé puisque fabriqués à partir de ses propres cellules, d'ici dix ans environ. Russie : il caresse un ours et perd son bras ! l En Russie, un homme visiblement très éméché s'est approché d'un ours brun en cage. Voulant le caresser et le contempler de très près, le Russe a passé son bras au travers des barreaux de la cage avant que l'animal ne l'attrape. Malheureusement, il n'a pas eu le temps d'enlever son bras. L'ours lui a véritablement sauté dessus et attrapé le bras. Ses amis, eux aussi ivres et qui filmaient la scène, se sont alors précipités pour aider l'homme mais n'ont visiblement rien pu faire pour lui. L'homme a ainsi perdu l'usage de son bras, et a été par la suite amputé. Sierra Leone : 250 tombes pillées en deux mois La mairie de Freetown, la capitale sierra-léonaise, a annoncé hier dimanche avoir pris des mesures contre des pilleurs de tombes qui ont vandalisé en deux mois 250 sépultures à travers la ville. Selon des témoignages, les pilleurs ont notamment emporté des cercueils et bijoux. Avec plus de trois millions des quelque 6,5 millions d'habitants du pays, Freetown compte sept cimetières, dont le plus grand, celui de Kingtom qui comprend plus de 6 000 tombes où reposent environ 60% des victimes de la récente épidémie d'Ebola. Selon des responsables municipaux, les pilleurs ont sévi dans les cimetières, commettant des dégâts dont le montant n'a pas encore été évalué. On ignore également le nombre des malfaiteurs et s'ils agissaient en bande ou seuls. Les pilleurs agissaient généralement au milieu de la nuit quand les cimetières sont fermés. «Les vandales et les mécréants» ont utilisé des pioches, des marteaux, des pelles et d'autres sortes d'outils pour éventrer des stèles et caveaux, volant des cercueils, bijoux et même des vêtements des morts, ont raconté des témoins, estimant que les coffres funéraires dérobés étaient revendus à des entrepreneurs de pompes funèbres peu scrupuleux. Bosnie : manifestation contre l'interdiction du port du hidjab l Environ 2 000 personnes, pour la plupart des femmes voilées, ont protesté hier dimanche à Sarajevo contre l'interdiction récente du port du voile musulman dans les institutions judiciaires de ce pays balkanique, dont la communauté majoritaire est musulmane."Nous nous sommes rassemblés pour protester contre les préjugés, la discrimination et la marginalisation", a lancé aux manifestants Samira Zunic Velagic, une organisatrice de la manifestation. "L'interdiction du port du hijab dans les institutions judiciaires est une attaque sérieuse contre l'honneur, la personnalité et l'identité des musulmanes, une violation qui vise à les priver de leur droit au travail", a-t-elle ajouté. La manifestation a été organisée à la suite de la décision prise récemment par le Haut conseil judiciaire (VSTV) une institution chargée de superviser le fonctionnement de la justice, d'"interdire les signes religieux" dans les institutions judiciaires. Cette mesure qui concerne les magistrats et les employés, mais qui ne fait pas de référence au hijab, un voile qui couvre les cheveux, les oreilles et le cou, a été vivement dénoncée par les leaders religieux et politiques des musulmans de Bosnie et par de nombreuses associations musulmanes. Les musulmans, une communauté essentiellement modérée, représentent environ 40% des quelque 3,8 millions d'habitants de la Bosnie, les autres étant notamment des chrétiens orthodoxes ou catholiques. Grande-Bretagne : l'explosion dans un bus, une scène de tournage ! l Hier dimanche, les Londoniens étaient secoués par l'explosion d'un bus. Fort heureusement, le véhicule ne transportait pas de passagers. La scène s'est déroulée sur le Lambeth Bridge, en plein cœur de Londres, à seulement quelques minutes à pied du Palais de Westminster. Il s'agit en fait du tournage du prochain film de Nick Cassavetes dans lequel Jackie Chan tient le premier rôle, «The Foreigner». Jackie Chan y incarne un restaurateur du quartier de Chinatown, à Londres. Endeuillé à la suite du décès brutal de sa fille, assassinée par des terroristes irlandais dans un attentat, il n'a qu'un objectif : retrouver la trace des auteurs de ce sordide crime. Cela fait dix jours que les Londoniens étaient prévenus. Le pont était donc fermé à la circulation hier dimanche entre 8h00 et 12h00, heures locales. C'est peu avant 10h30 que l'explosion a été enregistrée par les équipes du film «The Foreigner». Des pompiers étaient présents sur place pour assurer la sécurité des lieux. De nombreux riverains ont commenté la scène, déplorant que les autorités locales n'aient pas prévenu un plus grand nombre de personnes. Des témoins ont notamment raconté «avoir paniqué» puisque «cela semblait très réel». Elle a ajouté que les enfants qui jouaient dans un parc aux alentours ont eux aussi été pris de panique. Rien d'étonnant au vu de la menace terroriste qui pèse sur le pays. Haïti : un pays sans Président ! l Michel Martelly a achevé hier, dimanche, son mandat présidentiel sans remettre le pouvoir à un successeur, en raison du report des élections en Haïti, ce qui plonge le pays dans une crise politique profonde. Devant les parlementaires réunis en Congrès (ou Assemblée nationale), le président sortant a fait le bilan de ses cinq années de mandat : «L'Histoire se rappellera contre vents et marées, bon gré mal gré, la pierre que j'aurai apportée à l'édification d'une Haïti plus belle.» L'Histoire «se rappellera aussi de mes échecs que j'assume seul, et parmi ceux-ci mon plus grand regret, celui d'élections présidentielles différées", a-t-il ajouté lors de sa dernière adresse à la nation. Le processus électoral a été stoppé à la suite des contestations de l'opposition, qui dénonçait «un coup d'Etat électoral» fomenté par le pouvoir exécutif. Au premier tour du scrutin présidentiel, le 25 octobre dernier, le candidat du pouvoir, Jovenel Moïse, avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin, qui a qualifié ces scores de «farce ridicule». Le second tour de la présidentielle et des législatives partielles, initialement prévu le 27 décembre dernièrement, a été reporté dans un premier temps au 24 janvier, puis a été reporté sine die, empêchant donc Michel Martelly de passer le pouvoir à un successeur le 7 février comme le voulait la Constitution. France : le «Pinocchio de Bercy», devant ses juges l Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget et pilier du gouvernement français, fait face ce lundi à la justice pour un compte caché à l'étranger. «Le procès d'un énorme mensonge», du «Pinocchio de Bercy», les médias français multiplient les références à un «comportement carica-tural» - le fameux +Faites ce que je dis mais pas ce que je fais+. Lorsqu'il est mis en cause fin 2012, il commence par tout nier. Mais les preuves s'accumulent et il passe finalement aux aveux. En 2013, Cahuzac a renoncé à tous ses mandats et quitté la politique. Il est jugé avec son ex-épouse, Patricia Ménard, un banquier suisse, François Reyl, et un avocat basé à Dubaï, Philippe Houman. Il risque une peine allant jusqu'à sept ans de prison et 2 millions d'euros d'amende. L'argent dissimulé au fisc provenait d'une clinique spécialisée dans les implants capillaires. Sous le nom de code «Birdie», il s'est ainsi fait livrer par deux fois 10 000 euros en espèces, dans une rue de Paris. Lorsque le sacro-saint secret bancaire suisse commence à se fissurer en 2009, les quelque 600 000 euros qu'y détient Jérôme Cahuzac prennent la route de Singapour, en faisant un détour par une société-écran enregistrée aux Seychelles. L'argent a servi à payer des vacances somptuaires en Corse ou des appartements aux enfants à Londres. Treize dossiers ont été transmis à la justice pour des déclarations incomplètes ou mensongères.
