Le théâtre expérimental offre à l'artiste, qu'il soit metteur en scène, auteur ou acteur, l'occasion de disposer d'un espace exempt de toute attache à une école théâtrale précise et ouvert sur toutes les écoles, a affirmé à El Eulma (Sétif) l'homme de théâtre, Farès Boussaâda. En marge de la présentation de la pièce théâtrale tunisienne «la révolution des morts», dans le cadre des journées nationales du théâtre expérimental d'El Eulma, M. Boussaâda a soutenu que cette orientation du théâtre permet d'utiliser les techniques modernes offrant divertissement et éblouissement en même temps. Il a, ajouté que l'Algérie a fait «des pas géants dans le domaine du théâtre expérimental», notamment dans le volet relatif à l'exploitation des techniques modernes, à l'instar de l'éclairage. M. Boussaâda, a dans ce contexte, fait référence à la pièce théâtrale «Ethel El Khali», présentée en ouverture de cette manifestation, au sein de laquelle il a exercé en tant qu'assistant de la réa-lisatrice, Tounès Aït Ali qui a fait appel à de nouvelles techniques modernes, à savoir l'ascension des actrices avec des cordes au-dessus des planches, donnant lieu à un spectacle de haute facture. Abordant la nécessaire présence de l'intellectuel au cœur de la bataille menée par le monde contre le terrorisme sous ses différentes formes, la pièce théâtrale «la révolution des morts», présentée au deuxième jour de la manifestation du théâtre expérimental, a ébloui les amoureux du 4ème art venus en nombre à la salle de spectacles du théâtre régional d'El Eulma.