Résumé de la 25e partie - La Cellule Brabant Wallon s'adressa à deux profilers français qui n'eurent que partiellement accès au dossier. Ils en déduisirent que les auteurs étaient des marginaux attirés par le gain et dirigés par un chef de bande psychopathe, auteur de 23 des 28 meurtres attribués à la bande. Des profilers canadiens, usant d'une technique dénommée géomantique et qui visait à déterminer la zone de repli des auteurs, délimitèrent un quartier de l'entité de Rhode-Saint-Genèse. Les archives du cadastre furent croisées avec les suspects potentiels, mais rien de concret ne sortit de cette enquête. La profileuse belge Danielle Zucker fut engagée en 2007 pour étudier la première vague des tueries, soit la période 1982-1983. Son travail fut très critiqué par les autorités belges, mais validé par les Américains. Selon Zucker, les auteurs constituaient un groupe à tendance psychopatique et toxicomaniaque, mais dépourvu d'idéologie. Des individus sans liens particuliers, occasionnellement liés par une opportunité. Ils appartiendraient à des milieux divers : employés de garage ou de restaurant... Zucker dressa un profil précis de trois hommes : un binôme de violents sous la direction d'un psychopathe quadragénaire. L'un des auteurs aurait été espagnol et la zone de confort de la bande se serait située à Ixelles, ce qui rejoint les premiers éléments de l'enquête. Zucker identifia l'un des trois hommes, un jeune de 18 ans domicilié à Lembeek en 1982 (endroit où la bande vola une voiture) et qui travaillait dans la restauration ; l'individu avait un passé judiciaire éloquent : viol, vols avec violences, toxicomanie... L'individu avait agressé un taximan pour lui dérober sa recette (une affaire qui fait penser au meurtre du taximan Angelou). La sœur du suspect travaillait à l'auberge de Beersel, attaquée par les auteurs en 1982. Le suspect a quitté la Belgique pour la Suisse. Les devoirs d'enquête prescrits par madame Zucker ne furent jamais effectués. Aucune de ces pistes ne donna l'explication des tueries. La vérité se trouve probablement dans le cumul de plusieurs d'entre elles. Une chose reste certaine : du 13 mars 1982 au 9 novembre 1985, cette vague de tuerie aura endeuillée 28 familles, sans que justice n'ait pu être faite…