Ce dernier accompagné par la ministre de la Poste et des TIC, Zohra Derdouri et celle du Tourisme, Nouria Yamina Zerhouni, en plus de nombreux cadres du département ministériel. Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh était aussi au rendez-vous. À l'occasion, le ministre Abdelkader Kadi a effectué une courte visite du Salon, s'arrêtant devant quelques stands, à commencer par celui de l'ambassade de Grèce, l'invité d'honneur. Il s'est également entretenu avec quelques responsables d'entreprises nationales, à l'exemple de Cosider, de même que celles étrangères, présentes en force à cette nouvelle édition : 212 représentants 19 pays, à savoir : la Chine, l'Italie, la France, l'Allemagne, la Turquie, l'Espagne, l'Inde, la Tunisie, la Belgique, l'Autriche, les Pays-Bas, le Danemark, l'Indonésie, le Portugal, la Pologne, la Russie, le Liban, les USA et la Grèce. C'est dire l'importance accordée à l'évènement, mais aussi aux projets de partenariat dans tout ce qui est travaux publics. Les entreprises spécialisées dans le domaine, allemandes, françaises, polonaises, représentées parfois par des cadres algériens, affichent un intérêt certain au marché algérien. Certaines vantent les mérites de leurs produits en terme de qualité et d'autres jouent sur la qualité et le prix, à l'exemple des entreprises polonaises. Les cinq jours de ce Salon sont une belle opportunité aux participants nationaux et étrangers pour échanger leurs idées, leurs expériences et conclure des accords de partenariat pour la réalisation de différents projets. Et ceux là ne manquent pas; il y en a partout dans le pays, initiés par les plus hautes autorités de l'Etat dans le cadre des programmes quinquennaux. Par ailleurs, les deux ministres des Travaux publics et de la Poste, Abdelkader Kadi et Mme Zohra Derdouri, ont signé hier, au Salon, la naissance des deux premiers timbres postaux des travaux publics. Le premier présente un ensemble d'ouvrages d'art et le second le grand viaduc Salah Bey de Constantine. Ce dernier, mis en service le mois de juillet 2014, «fait partie des grandes réalisations modernes de l'Algérie, en matière d'ouvrages d'art d'envergure. Sa mise en service permettra de prendre en charge les déplacements actuels et futurs, en assurant à terme un drainage rapide du trafic du centre-ville vers l'autoroute Est-Ouest, substituer le pont de Sidi Rached en cas de défaillance de ce dernier et relier la rive Ouest en surplombant les gorges du Rhummel, la RN3 et la voie ferrée». Interrogé sur la demande de certaines entreprises nationales quand à une aide de la part de l'Etat, le ministre a affirmé clairement qu'il n'est pas question d'aide car c'est la concurrence qui va porter les meilleures entreprises aux places qui leur permettront d'arracher les bons marchés. Le ministre rejette le mot «favoritisme» et parle plutôt de «travail» et de «qualité du travail», tout en assurant avoir confiance en ces entreprises. K. M.
