Pour la clôture de la 3e édition du Panorama du film révolutionnaire de Mostaganem, un vibrant hommage a été rendu au défunt réalisateur, Abderrazak Hellal, jeudi dernier lors d'une cérémonie, à laquelle ont assisté des membres de la famille du défunt. A cette occasion, une vidéo de Saïd Mehdaoui retraçant le parcours culturel de Abderrazak Hellal, mort en juin dernier suite à une crise cardiaque, à l'âge de 61 ans, a été projetée. Abderrazak Hellal a réalisé plusieurs œuvres dont El misbah essihri (La lampe magique) qui lève le voile sur les crimes commis par le colonisateur français en Algérie. Sa dernière œuvre est le long métrage Meriem qui a été réalisé en 2014. Hellal a tout de suite enchaîné avec un documentaire, Hamdani Adda, dont il avait achevé la réalisation une semaine avant sa mort. Le défunt a également publié des ouvrages qui traitent du thème du 7e art, notamment 1830, Une image de la révolution et Histoire du cinéma. Abderrazak Hellal a participé à plusieurs manifestations cinématographiques. La cérémonie de clôture de ce Panorama a été marquée par l'observation d'une minute de silence à la mémoire du comédien algérien Hamid Lourari, connu sous son nom d'artiste Kaci Tizi Ouzou, décédé mercredi dernier en début de soirée à Alger, à l'âge de 83 ans, après une longue carrière à la radio et à la télévision ainsi que dans le théâtre. La deuxième partie de la soirée a été animée par le groupe mythqiue de Sidi Bel Abbès, Raïna Raï. Cette manifestation cinématographique, organisée sous le slogan «Cinéma algérien, identité et reconnaissance», dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre 1954, a enregistré la présence de nombreux comédiens dont Amel Himeur, Réda Laghouati et les cinéastes Ghaouti Bendedouche et Mohamed Ketita. Au total, neuf films et documentaires ont été présentés lors de ce Panorama qui a duré six jours, à l'initiative de la direction de la culture de la wilaya et la maison de la culture de Mostaganem. Des débats ont été organisés en présence de réalisateurs et comédiens. Les professeurs Amar Belkhodja et Tazrout Abdelkader ont animé pour leur part deux conférences sur le cinéma algérien et son rôle durant la Révolution algérienne.