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Recherche désespérément accord sur le nucléaire iranien
Les négociations entre les Occidentaux et Téhéran se prolongent
Publié dans La Tribune le 25 - 11 - 2014

Les grandes puissances occidentales et l'Iran se sont jetés à Vienne dans un ultime effort pour tenter d'arracher un accord, qualifié hâtivement d'«historique», sur le nucléaire. En vain. Une nouvelle prolongation des négociations est annoncée in fine. Près d'une semaine de pourparlers ininterrompus n'ont finalement pas permis de rapprocher les positions divergentes sur les questions de discorde. La nouvelle lune de miel entre l'Iran et les Etats-Unis, annoncée un peu trop hâtivement, semble ne pas résister aux extrémistes qui semblent freiner des quatre fers un possible accord. Des acteurs de la scène voyaient déjà d'un mauvais œil tout rapprochement occidental avec l'Iran, préférant garder le sujet comme épouvantail pour justifier les politiques agressives. Israël considère même de façon ostentatoire que la possibilité d'une agression militaire visant l'Iran est toujours sur la table. Une attitude qui n'a pas scandalisé les négociateurs occidentaux qui s'échinaient à trouver un accord avec les iraniens pour un tant soit peu dépasser une situation qui devenait difficilement tenable. Depuis plus de douze ans le nucléaire iranien constitue un des points chauds de la politique internationale. Les occidentaux, dans un but évident de contenir les Iraniens, gardent le dossier du nucléaire comme carte de pression permanente. Aujourd'hui les négociations semblent trouver des difficultés à aboutir à un accord qui impulserait à terme un changement dans les équilibres. Pourtant les deux acteurs principaux, l'Américain John Kerry et l'Iranien Mohammad Javad Zarif, qui ont multiplié les tête-à-tête, se sont convenus sur les différents scénarios et la meilleure manière de poursuivre les négociations. La durée de la prolongation, six mois, est symptomatique de la difficulté à rapprocher les vues. Le prolongement n'est toutefois pas sans péril politique pour l'idée même de réfléchir à un accord définitif. Les forces qui veulent saboter l'accord ne s'en trouveront que plus ragaillardies.
Un accord par césarienne ?
Les Occidentaux, qui n'ont eu de cesse d'accuser les Iraniens de faire dans la politique de la tergiversation pour gagner du temps, semblent oublier que l'Etat hébreu utilise absolument la même politique pour éviter de parler des sujets de fond et imposer le fait accompli dans le dossier épineux du Proche-Orient.
Le groupe des «5+1» (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) exige que l'Iran réduise ses capacités nucléaires «afin d'exclure tout débouché militaire». Téhéran, qui soutient que son programme nucléaire est strictement pacifique, revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée des sanctions économiques occidentales qui l'asphyxient. Chaque partie se prévalant du droit.
Aujourd'hui, les deux parties négocient en vertu d'un accord intérimaire conclu à Genève en novembre 2013. Prolongé une première fois en juillet, l'accord de Genève prévoit le gel d'une partie des activités nucléaires de l'Iran contre une levée partielle des sanctions occidentales. Quels seraient donc les conséquences de cette nouvelle prolongation ? «Juridiquement, il pourrait s'agir soit d'une reconduction pure et simple de l'accord de Genève, soit d'un simple délai pour épurer les détails d'un règlement politique. Cette deuxième option supposerait toutefois que des engagements fermes, et probablement chiffrés, soit pris des deux côtés», estiment des analystes. Un accord complet redonnerait du souffle à l'économie iranienne grâce à la levée de l'embargo occidental sur le pétrole. Il offrirait des perspectives de normalisation entre l'Iran et l'Occident, voire de coopération sur d'autres dossier tout aussi brulants, comme l'Irak et la Syrie sur lesquels Téhéran a grande influence. La prolongation des pourparlers fait inévitablement le jeu de ceux qui, en Occident et en Iran, sont opposés à une sortie de crise avec consensus. A l'image, par exemple, de certains élus américains, particulièrement va-t-en-guerre, qui se disent favorables à de nouvelles sanctions contre l'Iran. A partir de janvier prochain les opposants républicains à Barack Obama contrôleront le Congrès. Et ne se gêneront guère à entraver la marge de manœuvre du président démocrate. L'impasse à Vienne perpétue le statu quo dans le dossier très complexe du nucléaire.
M. B.


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