Photo : Sahel Par Nabila Belbachir En hygiène hospitalière, le traitement de l'air joue un rôle important puisqu'il doit permettre, d'une part de protéger au mieux la zone à risque, à titre d'exemple, les champs opératoires, contre toute contamination aéroportée, mais aussi, d'autre part, de procurer un certain confort pour l'équipe chirurgicale. Intitulée «établissement santé», la norme NFS90-351 est un outil précieux pour la conception, la réalisation, l'exploration et la maintenance des installations de traitement d'air des zones dites «propres». Lors d'un séminaire co-organisé par le groupe France-Air et la société Genépi, hier, à Alger, ayant pour thème «désenfumage et hygiène hospitalière», le directeur à l'export du groupe France-Air, M. Halimi, a fait savoir qu'«aujourd'hui, il y a lieu de débattre des nouvelles solutions et techniques de lutte contre les maladies contractées en milieu hospitalier et autres infections nosocomiales». A ce propos, il a indiqué : «Nous allons présenter une gamme de plafonds de traitement d'air à installer dans les blocs opératoires et même ailleurs, permettant ainsi d'éviter toute infection nosocomiale». Sortie en juin 2003, cette norme définit des objectifs à atteindre et des moyens à mettre en œuvre en fonction de zones à risque. En fonction d'exigences de la norme et des contraintes du bâtiment, dira Jean-Luc Thullier, responsable et spécialiste en la matière au groupe France-Air, différentes solutions techniques peuvent être envisagées. «Notre groupe propose par conséquent tout un ensemble de systèmes de filtration et de diffusion d'air pour la zones à risque de biocontamination à l'hôpital. Ces solutions aérauliques ont pour point commun d'être parfaitement étudiées et adaptées aux attentes des établissements de santé. Elles sont développées par les experts France-Air et qualifiées par des organismes indépendants», dira-t-il. Pour ce qui est de la réalisation dans ce domaine en Algérie, M. Addi Abdelhak, responsable de la société Genépi, spécialisée dans le froid, le désenfumage, le traitement de l'air et des produits d'isolation, a précisé que deux hôpitaux algériens ont été dotés de ces nouveaux équipements, en l'occurrence le CHU d'Oran et l'hôpital d'Aïn Témouchent, afin de lutter contre les maladies nosocomiales. Par ailleurs, les responsables ont mis l'accent sur la l'importance du contrôle et ce pour chaque projet en conception, neuf ou en rénovation, en mettant en garde qu'il appartient aux responsables de la lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) de mener à bien une analyse de risque afin de définir le niveau d'exigence requis pour chaque zone ou salle à traiter.