Nesrine Sellal, journaliste à El Watan, a déposé à tout jamais la plume. La mort de la journaliste fait couler beaucoup d'encre et de salive, surtout que la regrettée est partie à la fleur d'âge. Elle est partie sur la pointe des pieds, sans faire de bruit. Talentueuse, promise à un bel avenir, Nesrine Sellal qui vient de nous quitter restera un exemple d'humilité, d'éducation et de courage. Nesrine Sellal est née le 18 mai 1987 à Alger. Elle était journaliste au quotidien El Watan depuis 2011. Résolue et ambitieuse, elle a touché à tout : chroniqueuse un temps au site électronique Tout sur l'Algérie, elle a aussi fait un bref passage à la radio, avant de se mettre à la photographie et au cinéma. Passionnée de littérature, elle écrivait depuis son plus jeune âge, poèmes, prose et nouvelles. En 2009, elle avait été finaliste du Prix du jeune écrivain de langue française en France et avait remporté, en juin 2011, en Algérie, un prix d'encouragement au 4e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse d'Alger. En dépit de la maladie qui la rongeait, elle s'intéressait, en tant que journaliste, aux maux et aux malheurs des autres, dans sa vie et dans ses écrits, sans jamais faire cas des siens et notamment de cette maladie qui vient de l'emporter à un âge si beau que la mort ne devrait pas être permise. Mais derrière ses sourires et sa bonhommie se cachait un être fragile qui luttait en silence contre la maladie. Elle se savait condamnée, mais elle tentait toujours de garder le moral. Nesrine, nous ne t'oublierons jamais. Nesrine s'en est allée, trop tôt, trop vite. Et avec elle sa fraîcheur, son émotion, son talent. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."