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France : L'économie plus robuste que prévu, mais l'humilité reste de mise
Publié dans Le Maghreb le 24 - 11 - 2014

La France a affiché au troisième trimestre 2014 une croissance de 0,3%, un chiffre meilleur que prévu mais qui doit selon les économistes inciter à l"humilité", en l'absence de franche reprise des investissements et de l'emploi.

Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,3% au troisième trimestre (juillet, août, septembre) par rapport au deuxième, selon la première estimation livrée par l'Insee. L'Institut national de la statistique et des études économiques ne prévoyait que 0,1%, la Banque de France attendait 0,2% et la plupart des économistes étaient encore plus pessimistes que la banque centrale. La France a également fait mieux que ses voisins, l'Allemagne (+0,1%) et l'Italie (-0,1%), tout en dépassant la performance de la zone euro dans son ensemble (+0,2%). Mais le ministre des Finances Michel Sapin s'est gardé de tout triomphalisme, affirmant que la prévision gouvernementale d'une croissance française de 0,4% en 2014 se trouvait "confortée", mais avertissant que l'activité restait "trop faible" pour créer des emplois.

Emplois détruits
L'économie française a même détruit des emplois au troisième trimestre, avec 34 100 suppressions nettes de postes (-0,2%) dans le secteur marchand.
L'Insee a par ailleurs revu en baisse le PIB français au deuxième trimestre, qui a baissé de 0,1% et non stagné comme initialement annoncé. Cette correction a mécaniquement amplifié le rebond du troisième trimestre. "La lecture du détail des statistiques appelle à l'humilité", estime Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, institut de recherche financé notamment par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
La contribution du commerce extérieur à l'évolution du PIB a été négative (-0,2 point), comme toujours depuis le début de l'année, malgré un rebond de 0,5% des exportations au troisième trimestre. "Merci à la Banque centrale européenne qui a fait baisser l'euro", souligne Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque. "L'euro baisse et n'a jamais été aussi bas depuis quatre ans, le pétrole baisse, les taux d'intérêt sont à un niveau historiquement bas, cet alignement de planètes, ça va payer tôt ou tard", a voulu croire pour sa part le secrétaire d'Etat à la simplification Thierry Mandon, interrogé sur i-Télé. L'économie française a par ailleurs été soutenue cet été par les dépenses de consommation des ménages, qui ont toutefois progressé moins vite qu'au deuxième trimestre (+0,2% contre +0,3%). Les dépenses de consommation des administrations publiques ont elles grimpé franchement, de 0,8%, ce qui contraste avec le recul plus accentué des investissements publics: -1,2% au troisième trimestre, après déjà -0,7% au deuxième trimestre. Pour M. Ferrand, cette divergence pourrait montrer que "l'on coupe dans ce qui est le plus facile, les investissements, au lieu de réduire les dépenses, ce qui est plus difficile politiquement". Du côté de l'investissement privé: celui des ménages, c'est-à-dire l'achat de logements, reste déprimé (-1,7% au troisième trimestre), et celui des entreprises continue à baisser, mais plus lentement: -0,1% après -0,5% au printemps et -0,6% au premier trimestre. Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE, institut de recherche classé à gauche, appelle à manier avec précaution les chiffres de l'investissement et des dépenses publiques: "Les comptes de l'Insee ne permettent pas de faire une analyse du budget de l'Etat" ou de discerner l'effort d'économies en cours.

Les investissements publics en baisse
M. Timbeau reconnaît toutefois que "les chiffres deviennent très négatifs pour ce qui concerne l'investissement public". Cela peut selon lui montrer que les collectivités territoriales, face à la baisse des financements de l'Etat, commencent à geler voire annuler de grands projets.
"Ce n'est pas le moindre des paradoxes quand la France demande constamment à l'Allemagne et à l'Europe d'investir davantage", souligne-t-il, tout en relevant que le voisin allemand dispose d'une confortable marge de manœuvre budgétaire.
"La solution serait un grand programme d'investissement européen, pas que chaque pays investisse dans son coin, ou fasse des reproches à son voisin", juge M. Dembik.
Le nouveau patron de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a promis un plan d'investissements de 300 milliards d'euros sur trois ans. L'Allemagne elle veut débloquer 10 milliards d'euros d'investissements publics supplémentaires dans les années à venir, un chiffre jugé insuffisant par ses propres industriels.


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