En dépit des difficultés économiques de conjoncture que traverse l'Algérie à la suite de la baisse très sensible des prix du baril de pétrole sur les marchés internationaux, l'année 2016 sera donc une année difficile à traverser pour les Algériens. Cependant, il est constaté que les efforts du gouvernement ne vont pas se concentrer sur des problèmes mineurs, mais sur l'harmonisation de la structure organisationnelle dans des situations qui, pour de nombreux experts, sont complétement nouvelles. Le pays avec une nouvelle Constitution qui naîtra aujourd'hui, un nouveau gouvernement dans les prochains jours, une totale reconfiguration politique, va complétement se transformer. De plus, tout cela se produit dans la paix et la sécurité, durant la mise en application du programme quinquennal 2015-2019 destiné à renforcer les bases pour le développement progressif et l'essor de l'économie nationale. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a d'ailleurs confirmé, à plusieurs occasions, que, malgré les contingences provoquées par la crise du baril de pétrole, les objectifs du programme quinquennal et autres nécessités tant sociales qu'économiques seront garantis et maintenus, c'est-à-dire que l'Exécutif gouvernemental respectera tous ses engagements se montrant de fait très optimiste pour l'horizon 2019. Les mesures prises pour faire face à la crise économique et financière justifient cet optimisme comme jamais auparavant, précision des aspects et des conceptions, le moindre détail, la moindre alternative, et on modèle avec patience d'un orfèvre la nouvelle structure et organisation économique du pays. Dans cette nouvelle ligne, on relève que de nouvelles prérogatives ont été déléguées aux autorités locales, qui se trouvaient aux mains du pouvoir central, notamment en matière d'investissement et de prise de décision allant dans le sens de la revitalité des territoires. L'imagination, l'habilité et la maturité des responsables locaux sous la houlette du wali pour diriger et gouverner, pour renforcer l'amélioration des conditions de vie de la population et pour élever l'efficacité économique de leur région, sont une épreuve de feu, la plus dure au cours de cette année. Le choix d'une telle décentralisation se justifie par la nécessité de faire une meilleure lecture sur le présent social et économique, en particulier au moment de la mise en place des objectifs d'investissement, des techniques qui soutiennent les impératifs de cette politique de remodelage de l'économie nationale. Une correction qui s'impose comme priorité. Elle implique une répartition volontaire, organisée et planifiée des activités en vue d'assurer un véritable équilibre régional, qui puisse garantir les conditions de vie les meilleures pour la population. Les éléments principaux qui caractérisent l'option choisie devraient ainsi reposer sur la localisation des activités économiques et sociales, les rythmes différenciés de création d'emplois, la définition des réseaux d'infrastructures de base, la trame de l'occupation du territoire et les autres infrastructures, c'est-à-dire que les actions futures à entreprendre en matière de développement économique et social doivent, tout en s'inscrivant dans une vision globale de la préparation de l'après-pétrole, s'appuyer sur un développement de l'ensemble des régions du pays en fonction de leur vocation, leurs potentialités et leurs complémentarités.