Selon un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, le président de cette institution a indiqué dimanche à Alger, que l'Algérie n'a de cesse souligné sa volonté de promouvoir les droits de l'Homme renforcés en vertu de la Constitution amendée. Lors d'une audience accordée à une délégation du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l'Homme (RAINDH), M. Ould Khelifa a affirmé que l'Algérie qui a ratifié toutes les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme, n'a de cesse souligné sa volonté de promouvoir les droits de l'Homme renforcés en vertu de la Constitution amendée qui stipule la création d'un conseil supérieur des droits de l'Homme, précise le communiqué. Il a ajouté à l'adresse de la délégation conduite par le commissaire général, Moussa Slimane Thani al Brizate, que "l'action menée ces dernières années tendait à renforcer la protection des droits de la femme et la criminalisation de la violence à son encontre, des droits de l'enfance et des détenus ainsi que les droits fondamentaux des citoyens comme le droit à la vie, au logement, à l'éducation et autres". Poursuivant "l'Algérie n'a jamais négligé les droits de l'Homme même en pleine tragédie du terrorisme mais a plutôt surmonté ce phénomène grâce aux lois sur la Rahma, la concorde civile et la réconciliation nationale". Le président de l'APN a d'autre part, estimé que l'"Algérie demeure attachée à ces droits même à travers sa politique extérieure qui prône le respect du droit à l'autodétermination, placé en tête des droits de l'Homme aux Nations unies tant il est considéré comme une solution à nombre de problèmes de par le monde comme c'est le cas au Sahara Occidental". Pour leur part, les membres de la délégation se sont dits fiers de visiter l'Algérie, le pays qui a appelé en 2008 à la création du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l'Homme, indique le communiqué. "Le RAINDH a pour objectif de promouvoir les institutions nationales des droits de l'Homme afin de permettre aux Etats arabes de se défendre et d'améliorer leur image au concert des Nations par un discours équilibré et impartial". De son côté, le président du Conseil national des droits de l'Homme égyptien Mohamed Fayeq a estimé que l'Algérie est pionnière dans ce domaine, étant parmi les pays qui ont mené des mouvements de libération dans le monde contemporain". Sachant que le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a reçu une délégation du bureau exécutif du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l'Homme conduite par Moussa Sleimane Thani El Brizate. M. Bensalah a mis en avant lors de cette rencontre "les avancées de l'Algérie en matière de droits de l'Homme, notamment le droit à la vie, au moment où ces droits étaient utilisés comme moyen de pression politique sur les gouvernements", indique un communiqué du conseil de la nation. Le président du conseil de la nation a expliqué à ses hôtes que la sphère des droits de l'Homme a été élargie à la faveur de la nouvelle révision constitutionnelle pour englober le droit à l'environnement et le principe de parité homme-femme conformément aux engagements internationaux de l'Algérie en la matière, ajoute la même source. La rencontre a également porté sur le rôle à jouer par l'Algérie pour le soutien du Réseau arabe des institutions nationales de droits de l'Homme dans les foras internationaux. L'occasion a été mise à profit par M. El Brizate pour rappeler la naissance du réseau en 2008 en Algérie qui était, a-t-il ajouté, derrière l'adoption de nombre de principes par les organisations internationales, particulièrement le droit des peuples à l'autodétermination consacré par la révolution du 1e novembre. M. El Brizate a salué les réalisations pionnières de l'Algérie en matière de droits de l'Homme.