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Ne pas diaboliser l'opposition
Publié dans Le Maghreb le 30 - 05 - 2016


Pourquoi nous faudrait-il accabler les partis politiques en leur reprochant leur inactivité ? Faudrait-il s'acharner à les accuser de se contenter d'exister et de respirer au minimum ? Faudrait-il reprocher aux partis du pouvoir de ne pas être capables de prendre des initiatives pour apaiser les climats sociaux et aux partis de l'opposition de na pas être capables de canaliser le mécontentement à leur profit ? Ils ont peut-être fini par oublier ce qu'est un parti politique car sans que ne soient réunies les conditions d'une animation politique, les idées n'évoluent pas. Tout est figé. La scène est figée. Tout débat est congelé. Plus rien comme innovation dans le champ politique, plus rien comme innovation dans le champ économique. Nous ne savons pas par exemple conduire un changement dans le contexte où plus rien ne bouge. Plus rien. Rien dans le champ politique en termes d'influence sur la prise de décision. Plus rien ne bouge dans le champ économique en terme de décision, sauf à hésiter. Nous ne savons pas non plus comment conduire un changement dans un contexte où tout bouge. Que tout bouge ou que rien ne bouge, cela ne concerne pas nos partis politiques. On parle parfois de champ politique sans que jamais quelqu'un ne l'ait approché, rencontré, encore moins évalué son étendue. Supposons qu'il existe un champ politique. Existe-t-il encore dans celui-ci matière à changement ? Existe-t-il encore, dans le champ politique, des certitudes idéologiques qui mènent fatalement vers des intolérances et qui alimentent les sources des déstabilisations et des insécurités ? Pourrons-nous dire que la campagne électorale passée a pu quelque peu sauver le champ politique de la décomposition qui serait à un stade avancé ? Pouvons-nous soutenir que les partis légaux dits d'obédience islamiste qui se réclamaient de cette idéologie par laquelle ils se distinguaient des autres, sont pratiquement tous laminés par des redressements qui les en ont " désidéologisés", et qu'ils ne peuvent plus en conséquence, remobiliser comme cela était le fait il n'y a pas longtemps de cela ? Pouvons-nous dire que l'estocade viendra de l'intérieur du pouvoir par un Hms qui porte encore des anciennes convictions présentées comme non négociables, alors que celui-ci était allié stratégique du pouvoir mais apparemment maîtrisé ? Le cas Djaballah est déroutant. Deux fois redressé, plus radicaliste que tous les islamistes qui activent légalement dans le champ politique, nul n'apparaît maintenant capable ou assez légitime de saisir le Conseil Constitutionnel pour qu'il donne son avis sur la compatibilité entre la Constitution et le fait que l'islamisme politique est utilisé comme créneau porteur durant cette campagne électorale. A la veille du lancement de toute campagne électorale, il aurait été particulièrement utile de se poser la question de savoir si les discours des candidats peuvent encore continuer à s'articuler autour de clivages islamistes, ceux dont on disait qu'ils étaient la cause du dévoiement du processus de démocratisation. Se distingueront-ils par des clivages dans le champ économique ou dans le champ politique ? Cela nous permettrait de savoir si nous sommes sortis des " histoires " qui nous dressaient les uns contre les autres ou bien alors, si nous guettent les opportunités d'un retour à un passé auquel plus personne ne voudrait retourner, mais sans cependant sacrifier la démocratie et les libertés publiques.

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