En l'absence de Sofiane Feghouli, Carl Medjani est le capitaine de la sélection qui a rencontré le nouveau sélectionneur. Dans cet entretien accordé à DZfoot à Sidi Moussa, il est revenu sur son rôle, les objectifs, les nouveaux et sa situation en club. C'est un nouveau cycle, avec un nouvel entraîneur, vous l'avez rencontré hier pour la première fois, comment ça s'est passé ? Oui, très bien, ça a été très bref parce que le groupe n'était pas encore au complet. On venait d'arriver, il fallait rejoindre l'entraînement. Donc, c'est juste une prise de contact où il s'est présenté. Il nous a expliqué qu'il était très content et très fier de pouvoir être le selectionneur de l'Algérie. Il nous a rappelé un peu les objectifs qui étaient ceux de la fédération et du président. Qu'il fallait être professionnels et assidus tout au long de cette période, qui va arriver parce qu'on sait qu'on a du pain sur la planche et qu'il va falloir s'y mettre dès aujourd'hui.
Quels sont ces objectifs assignés ? C'est la CAN qui va arriver dans un futur plus ou moins proche au mois de janvier et puis la qualification pour la Coupe du monde en Russie. Ce sont des choses qui vont arriver très vite. Il faudra donc bien se préparer pour ça et rester sur la lignée de ce que l'on fait depuis quelques années. On a un statut aujourd'hui à assumer, on est la première nation africaine, donc il va falloir le rester le plus longtemps possible.
Est-ce qu'on vous a assigné un objectif précis en terme de résultats pour la CAN ? Non, pas encore. Mais je pense que vous savez mieux que moi que le président Raouraoua souhaite le dernier carré et voudrait aller le plus loin possible. Mais on n'en a pas encore parlé précisément, parce qu'avant de penser à la CAN, il faudra penser d'abord au match de dimanche et se projeter sur les deux prochains qui vont être capitaux pour la suite des qualifications pour la Coupe du Monde.
Avec Gourcuff tu avais un rôle important, tu étais capitaine ou vice-capitaine, là tu auras un rôle à jouer au sein d'une défense à consolider. Comment vois-tu ton rôle ? Toujours pareil, que ce soit le sélectionneur qui change ou les joueurs, ça ne va pas changer ma façon d'être et l'homme que je suis. Je sais que j'arrive à faire passer certains messages au sein de l'équipe. On est plusieurs à être capables de faire passer un certain discours. Les choses se mettent en place tout simplement, on a un groupe qui prend de l'expérience au fur et à mesure que les années passent. On a pu voir cette année que plusieurs ont flambé sur la scène européenne, c'est toujours bien pour l'équipe nationale et chacune de ses individualités peut tirer le groupe vers le haut. On est quelques uns à être des anciens dans la sélection mais on est tous des cadres à part entière et c'est ce qui fait aussi notre force.
Avec ton nouveau club (Leganes), tu n'a pas joué les deux premiers matchs, comment ça se passe ? C'est toujours un peu compliqué d'assumer d'être sur le banc de touche mais je ne m'affole pas parce que l c'est juste le début de la saison. Là, je suis arrivé tard par rapport à la préparation, donc en tant que compétiteur, je n'ai pas apprécié d'être relegué sur le banc mais je montrerai sur le terrain quand j'aurai ma chance. Quand j'étais arrivé à Levante au mois de février, c'était pareil, j'étais sur le banc les deux premiers matchs, avant de continuer la saison normalement en tant que titulaire.
Un mot sur le retour de Cadamuro et l'arrivée des nouveaux. On est très contents pour Liassine, ça faisait un petit moment qu'on ne l'avait pas vu. C'est aussi une récompense pour lui pour le fait d'avoir pu retrouver un point de chute pour jouer et avoir du temps de jeu. Concernant les nouveaux, c'est toujours un plaisir d'accueillir des joueurs qui frappent à la porte. On les accueille le plus normalement du monde, comme des frères, comme une famille. Aujourd'hui, on a le petit Bennacer qui vient, on va essayer de l'aider au mieux pour s'intégrer.
