L'Algérie compte faire des différentes énergies renouvelables un futur support de développement local et durable durant les prochaines années, selon des organisme de tutelle et des opérateurs économiques, d'ailleurs, la diversification des ressources énergétiques, à travers notamment l'exploitation des gisements solaire et éolien, figure désormais en bonne place dans l'agenda des pouvoirs publics qui l'ont déclarée " priorité nationale ". S'exprimant à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le P-DG de la sonelgaz annonce que son entreprise planche actuellement sur un vaste projet visant à produite 4.000 mégawatts d'électricité dérivée de l'énergie solaire et 500 mégawatts tirés de la force du vent. M. Mustapha Guitouni signale que ce projet sera réalisé en tranches de 400 mégawatts/an, " à l'aide de financements extérieurs ". Il tient, en outre, à préciser que par "extérieurs", il ne faut pas entendre "étrangers", ajoutant que le pays n'est pas en retard, pour ce qui a trait à la maitrise technologique de ces types d'énergie. L'augmentation des prix de l'électricité " pas à l'ordre du jour " Appelant à une prise de conscience nationale en matière de consommation d'énergie pour, dit-il, que les ménages cessent de se plaindre de " factures salées ", l'intervenant en vient, ensuite, à aborder l'augmentation des coûts de l'électricité, dont il assure " qu'elle n'est pas à l'ordre du jour ". Les créances de l'entreprise à 64 milliards de dinars Posant le problème de recouvrements des créances par son entreprise, qu'il évalue globalement à 64 milliards de dinars, dont 40 à 60% sont imputés au secteur public, M. Guitouni déclare vouloir épargner à ces mauvais payeurs, des coupures d'énergie ou bien le recours aux instances judiciaires. Il avoue plutôt être en faveur de " discussions à l'amiable " et l'établissement, en faveur de ces derniers, d'échéanciers de paiement. Un financement de 10 millions d'euros prévu par l'UE D'autre part, l'Union européenne (UE) envisage de financer à hauteur de 10 millions d'euros le programme algérien des énergies renouvelables et celui de l'efficacité énergétique. "L'UE a prévu de soutenir l'Algérie avec 10 millions d'euro pour (la mise en œuvre) de son programme des énergies renouvelables (PNER) et d'efficacité énergétique (PNEE)", a précisé à Andreas Schmidt, Chef adjoint des opérations de coopération auprès de la délégation de l'UE en Algérie. Selon lui, la proposition de ce projet a été soumise à la Commission européenne pour étude et approbation par les Etats membres avant de signer, une fois approuvé, une convention de financement avec l'Algérie. La Commission doit trancher, sur ce projet, d'ici trois mois, a-t-il ajouté. Couvrant une période de quatre (4) ans, ce financement devra être partagé en trois parties: un tiers pour la formation des cadres algériens, un tiers pour la mise en œuvre du PNER et le reste pour le PNEE. L'organisation du Forum algéro-européen s'inscrit, souligne le communiqué conjoint, dans le cadre du partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie qui occupe une place "centrale" dans les relations entre l'Algérie et l'UE. "L'objectif prioritaire de ce partenariat est le développement et le renforcement de la coopération entre l'Algérie et l'UE aussi bien dans le secteur des hydrocarbures, particulièrement le gaz naturel, que dans les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique", indique le document.