Les prix des fruits et légumes sont en constante augmentation dans les marchés à quinze jours de la fête de l'Aïd el Adha et de la rentrée scolaire. Il faut bien reconnaître que les spéculateurs et les intermédiaires entre les grossistes et les consommateurs n'ont cure des difficultés auxquelles sont confrontées les malheureuses petites bourses. Apparemment, c'est devenu pratiquement une règle : à chaque occasion (Ramadhan, Aïd el Adha, Aïd esseghir, " maouassim " et période d'été, les spéculateurs sont sans pitié en doublant voire triplant les prix des fruits et légumes de première nécessité sachant que les citoyens ne peuvent s'en priver. Pour l'exemple, la courgette n'est pas cédée à moins de 200 dinars, la pomme de terre entre 50 et 65 DA), les carottes entre (100 et 170 DA), la salade ne diminue pas à moins de 200 DA alors que la tomate affiche entre 35 à 70 DA, selon les marchés en cette période de chaleur. Les mauvaises conditions météo, notamment les feux de forêts constatées depuis la fin du mois de Ramadhan, sont cités en grande partie comme principale cause de ces hausses des prix selon les commerçants... Ainsi donc et à deux semaines environ de l'Aïd El Adha, la hausse des prix est revenue. D'autres causes ? Les commerçants accusent des spéculateurs sans scrupule qui profitent de pareilles occasions pour s'enrichir sur le dos d'une large clientèle en besoin nécessaire de fruits et légumes. Cette fois le phénomène frôle l'insupportable puisque les prix passent du simple au double, voire même le triple. Le nouveau ministre du Commerce, M. Mohamed Benmeradi aura donc du pain sur la planche pour réorganiser le secteur qui se trouve en pleine anarchie. Mohamed, commerçant justement remarque que " Benmeradi connaît parfaitement la situation pour avoir déjà été plusieurs fois ministre. D'ailleurs rappelle- t-il, Benmeradi est bien diplômé de l'ENA dans la spécialité économie et finances. Et comme il a fait bien partie de l'Assemblée populaire nationale (APN), cela veut dire que c'est un enfant du peuple qui connaît parfaitement la situation du citoyen obligé de serrer sa ceinture face aux dépenses qui l'attendent dont celle de l'Aïd et de la rentrée scolaire… Fatiha, jeune maman travaillant chez le privé déclare dépitée " Si on nous lynche avec les prix exorbitants des fruits et légumes en cette période d'été comment voulez-vous qu'on puisse faire face aux dépenses qui nous attendent. Disons que nous allons nous sacrifier pour ne pas acheter le mouton pour l'Aïd, va-t-on aussi nous obliger à sacrifier l'éducation de nos enfants ? questionne-t-elle en précisant " aller voir déjà les prix des articles scolaires pour vous convaincre !…Sans commentaire