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Prix de l'or noir : Le pétrole orienté à la hausse en Asie
Publié dans Le Maghreb le 24 - 10 - 2017

Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse, lundi en Asie, confortant les gains enregistrés la semaine dernière en raison des perturbations de la production de brut, notamment en Irak.
Vers 03H45 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, gagnait 21 cents, à 52,05 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en décembre prenait 12 cents, à 57,87 dollars. Bagdad a lancé la semaine dernière une opération pour rétablir l'autorité du pouvoir central dans les zones du pays contrôlées par les combattants kurdes. Même si elles ont récupéré tous les champs de Kirkouk, les autorités fédérales irakiennes ne peuvent pas exporter le pétrole car elles n'ont pas accès à l'oléoduc construit en 2013 par les Kurdes.
Quant à l'oléoduc mis en place dans les années 1980 par Bagdad à la suite d'un accord avec la Turquie, il est hors d'usage à cause des attaques dont il a été l'objet et le démantèlement par les djihadistes des pompes pour acheminer le pétrole jusqu'en Turquie. "Les champs de Kirkouk ne fournissent qu'un tiers de leur production normale", a affirmé Shane Chanel, analyste chez ASR Wealth Advisers. De son côté, le géant pétrolier américain Chevron a annoncé vendredi suspendre "temporairement" ses opérations au Kurdistan irakien. La baisse du nombre de puits en fonctionnement aux Etats-Unis a également contribué à doper les prix, en réduisant les inquiétudes liées à la hausse de la production américaine. Le nombre de puits de pétrole actifs dans le pays est passé de 743 à 736 puits la semaine dernière, selon la société Baker Hugues. Cet indicateur est généralement considéré comme un baromètre avancé de la production. "Je continue à croire que les prix du pétrole seront de 10% plus elevés à la fin de l'année", a déclaré Shane Chanel.

Prudent face à la situation en Irak
Le pétrole a terminé en légère hausse vendredi à l'issue d'une séance hésitante, les investisseurs gardant un œil sur la situation dans le nord de l'Irak secoué par des tensions entre Bagdad et les combattants kurdes. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a gagné 18 cents pour clôturer à 51,47 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a fini à 57,75 dollars, en hausse de 52 cents par rapport à la clôture de jeudi. Après près d'une semaine de tensions, les forces irakiennes ont repris vendredi aux combattants kurdes la dernière zone qu'ils contrôlaient dans la province de Kirkouk, riche en pétrole. Depuis le début de la semaine, elles ont aussi évincé les forces kurdes des provinces de Ninive (nord) et de Diyala (est). Les marchés, après avoir fait grimper les cours en début de semaine par crainte de perturbations majeures, avaient été rassérénés jeudi par une déclaration jeudi du gouvernement du Kurdistan irakien se disant favorable à un dialogue avec le pouvoir central. "On pensait que toute interruption de production de pétrole serait temporaire mais nous voilà à vendredi et la situation n'est pas revenue à la normale", a remarqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates. Le géant pétrolier américain Chevron a notamment annoncé vendredi suspendre "temporairement" ses opérations au Kurdistan irakien. Quand la production aura repris normalement, les six champs pétroliers repris aux peshmergas dans la province de Kirkouk fourniront 340.000 barils par jour. "Cependant, les tensions pourraient remonter, alors que (le géant russe du pétrole) Rosneft a signé un contrat avec les Kurdes malgré les menaces de Bagdad. Le flux de brut qui va de Kirkouk à Ceyhan (en Turquie) restait également limité, même si une activité normale est attendue ce week-end", a souligné Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Environnement "difficile"
Par ailleurs le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammed Barkindo, a affirmé jeudi que le rééquilibrage du marché arrivait plus vite que prévu et qu'il "voyait la lumière au bout du tunnel". Certains n'étaient toutefois pas complètement convaincus par son optimisme. "C'est comme si un marathonien disait voir la ligne d'arrivée au kilomètre 21, quand il lui reste la moitié du chemin à faire", ont estimé les analystes de Commerzbank, pour qui "l'Opep produit déjà plus ou moins le volume de pétrole qui sera en demande l'année prochaine et le cartel aurait besoin de produire encore moins pour complètement rééquilibrer le marché". Plusieurs signes d'un éventuel ralentissement de la production aux Etats-Unis ont également été dévoilés vendredi. Le nombre de puits de pétrole actifs dans le pays est d'une part passé de 743 à 736 puits la semaine dernière, selon la société Baker Hugues. Cet indicateur est généralement considéré comme un baromètre avancé de la production. Deux grandes entreprises de services aux majors pétrolières ont par ailleurs fait part à l'occasion de la publication de leurs résultats trimestriels de perspectives fragiles aux Etats-Unis, Schlumberger s'attendant à des investissements "modérés" des compagnies dans le pays, tandis que Baker Hugues a estimé que l'environnement restait "difficile" pour les activités du groupe.

L'Irak accroît sa production dans le sud
L'Irak a accru depuis samedi de 200 000 barils par jour sa production pétrolière dans le sud du pays pour compenser celle de la province de Kirkouk, où le pompage a cessé à cause du conflit avec les Kurdes. "La Basra Oil Company (BOC) a commencé samedi à pomper 200 000 b/j des champs du sud et du centre en plus des 2 200 000 barils exportés quotidiennement", a affirmé dans un communiqué le ministre du Pétrole, Jabbar al-Louaibi.
"Il s'agit de compenser la quantité perdue par l'Irak après l'arrêt des exportations par le terminal turc de Ceyhan à cause des opérations en cours", a-t-il expliqué. "Ce surplus de pétrole sera exporté par les terminaux du Sud." Bagdad a lancé cette semaine une opération pour rétablir l'autorité du pouvoir central dans les zones du pays contrôlées par les combattants kurdes.
Même si elles ont récupéré tous les champs de Kirkouk, les autorités fédérales irakiennes ne peuvent pas exporter le pétrole car elles n'ont pas accès à l'oléoduc construit en 2013 par les Kurdes. Quant à l'oléoduc mis en place dans les années 1980 par Bagdad à la suite d'un accord avec la Turquie, il est hors d'usage à cause des attaques dont il a été l'objet et le démantèlement par les djihadistes des pompes pour acheminer le pétrole jusqu'en Turquie. Le "pompage des 200 000 b/j se poursuivra jusqu'à ce que les exportations du Nord reviennent à la normale", a indiqué le ministre. Le ministère a souligné que cette décision n'allait pas à l'encontre de l'engagement de l'Irak de réduire sa production, conformément aux décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le porte-parole du ministère Assem Jihad a en outre indiqué que les autorités irakiennes avaient demandé aux responsables de la compagnie pétrolière un rapport sur l'état de l'oléoduc Kirkouk-Ceyhan et sur la rénovation de l'oléoduc de Bagdad. L'exportation du pétrole du Nord, sous contrôle kurde jusqu'à cette semaine, atteignait en moyenne 550 000 b/j, dont la moitié était extraite des champs de Kirkouk.


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