Les Etats-Unis ont félicité jeudi le nouveau président irakien Fouad Massoum et lui ont demandé de former un « gouvernement solidaire » pour combattre les insurgés sunnites dans le nord du pays. Les Etats-Unis ont félicité jeudi le nouveau président irakien Fouad Massoum et lui ont demandé de former un « gouvernement solidaire » pour combattre les insurgés sunnites dans le nord du pays. «En franchissant cette étape capitale, le Parlement irakien a montré son engagement pour unifier le pays en appliquant la Constitution », a déclaré la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf. « Les dirigeants irakiens doivent à présent passer à l'étape suivante en choisissant un Premier ministre et en formant un gouvernement», a-telle ajouté alors que les autorités irakiennes tentent d'enrayer l'avancée de jihadistes sunnites qui se sont emparés de vastes pans du pays dans le nord. « L'unité des Irakiens est nécessaire » « L'Irak ne pourra affronter efficacement ses défis sécuritaires et humanitaires qu'avec un gouvernement solidaire qui représente tous les Irakiens », a encore dit la porte-parole. Lors d'une conversation téléphonique jeudi, le vice-président Joe Biden a félicité Fouad Massoum. Les deux hommes ont souligné combien l'« unité des Irakiens est nécessaire pour s'attaquer à la menace » des jihadistes de l'Etat islamique, selon un communiqué de la Maison-Blanche. La première tâche du Président sera de choisir un Premier ministre qui devra tenter de sortir le pays de sa plus grave crise depuis des années. Il choisira un Premier ministre au sein du bloc de l'actuel chef du gouvernement Nouri al-Maliki, arrivé largement en tête lors des législatives d'avril mais sans majorité claire. Nouri al-Maliki, au pouvoir depuis 2006, vise un troisième mandat mais il est vivement critiqué par la communauté sunnite, qui s'estime discriminée, ainsi que par les Kurdes. Selon une règle non écrite, le poste de président de la République, principalement protocolaire, est occupé par un Kurde, tandis que le président du Parlement est un sunnite et le Premier ministre un chiite. «En franchissant cette étape capitale, le Parlement irakien a montré son engagement pour unifier le pays en appliquant la Constitution », a déclaré la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf. « Les dirigeants irakiens doivent à présent passer à l'étape suivante en choisissant un Premier ministre et en formant un gouvernement», a-telle ajouté alors que les autorités irakiennes tentent d'enrayer l'avancée de jihadistes sunnites qui se sont emparés de vastes pans du pays dans le nord. « L'unité des Irakiens est nécessaire » « L'Irak ne pourra affronter efficacement ses défis sécuritaires et humanitaires qu'avec un gouvernement solidaire qui représente tous les Irakiens », a encore dit la porte-parole. Lors d'une conversation téléphonique jeudi, le vice-président Joe Biden a félicité Fouad Massoum. Les deux hommes ont souligné combien l'« unité des Irakiens est nécessaire pour s'attaquer à la menace » des jihadistes de l'Etat islamique, selon un communiqué de la Maison-Blanche. La première tâche du Président sera de choisir un Premier ministre qui devra tenter de sortir le pays de sa plus grave crise depuis des années. Il choisira un Premier ministre au sein du bloc de l'actuel chef du gouvernement Nouri al-Maliki, arrivé largement en tête lors des législatives d'avril mais sans majorité claire. Nouri al-Maliki, au pouvoir depuis 2006, vise un troisième mandat mais il est vivement critiqué par la communauté sunnite, qui s'estime discriminée, ainsi que par les Kurdes. Selon une règle non écrite, le poste de président de la République, principalement protocolaire, est occupé par un Kurde, tandis que le président du Parlement est un sunnite et le Premier ministre un chiite.