Après la signature samedi à Minsk d'un plan de paix en neuf points gelant la ligne de front et décrétant la mise en oeuvre d'une zone tampon de 30 km de large le long de celle-ci, les belligérants multiplient les déclarations apaisantes. Après la signature samedi à Minsk d'un plan de paix en neuf points gelant la ligne de front et décrétant la mise en oeuvre d'une zone tampon de 30 km de large le long de celle-ci, les belligérants multiplient les déclarations apaisantes. L 'armée ukrainienne se préparait à reculer ses canons de la ligne de front, nouvelle étape dans la démilitarisation après l'instauration d'une trêve globalement respectée et avant d'aborder les difficiles négociations sur le statut des régions russophones de l'Est. L'arrêt des combats n'est certes pas total, deux soldats ukrainiens ayant été tués ces dernières 24 heures, mais la situation sur le terrain s'est nettement améliorée et le nombre des civils tués dans des bombardements a diminué ces derniers jours. Signe de l'accalmie, des convois d'aide russe et ukrainien ont pu parvenir pendant le week-end à Donetsk et à Lougansk. Et pour la première fois depuis le 26 juillet, un train en provenance de Kiev a atteint Lougansk lundi. Après la signature samedi à Minsk d'un plan de paix en neuf points gelant la ligne de front et décrétant la mise en oeuvre d'une zone tampon de 30 km de large le long de celle-ci, les belligérants multiplient les déclarations apaisantes. Le président ukrainien Petro Porochenko s'est d'abord félicité dimanche soir d'une "désescalade". Il a également souligné que le règlement du conflit ne passait pas uniquement par une solution militaire, rappelant que "plus il y aurait de groupes tactiques ou de bataillons de l'armée ukrainienne (dans les régions séparatistes), plus il y aurait de troupes russes sur place". Il a, toutefois, prévenu les séparatistes et la Russie que son pays serait prêt à se défendre militairement si le processus de paix échouait. Côté séparatiste, un des dirigeants de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), Andreï Pourguine, a jugé réelles les "chances" que soit appliqué le plan de paix. L 'armée ukrainienne se préparait à reculer ses canons de la ligne de front, nouvelle étape dans la démilitarisation après l'instauration d'une trêve globalement respectée et avant d'aborder les difficiles négociations sur le statut des régions russophones de l'Est. L'arrêt des combats n'est certes pas total, deux soldats ukrainiens ayant été tués ces dernières 24 heures, mais la situation sur le terrain s'est nettement améliorée et le nombre des civils tués dans des bombardements a diminué ces derniers jours. Signe de l'accalmie, des convois d'aide russe et ukrainien ont pu parvenir pendant le week-end à Donetsk et à Lougansk. Et pour la première fois depuis le 26 juillet, un train en provenance de Kiev a atteint Lougansk lundi. Après la signature samedi à Minsk d'un plan de paix en neuf points gelant la ligne de front et décrétant la mise en oeuvre d'une zone tampon de 30 km de large le long de celle-ci, les belligérants multiplient les déclarations apaisantes. Le président ukrainien Petro Porochenko s'est d'abord félicité dimanche soir d'une "désescalade". Il a également souligné que le règlement du conflit ne passait pas uniquement par une solution militaire, rappelant que "plus il y aurait de groupes tactiques ou de bataillons de l'armée ukrainienne (dans les régions séparatistes), plus il y aurait de troupes russes sur place". Il a, toutefois, prévenu les séparatistes et la Russie que son pays serait prêt à se défendre militairement si le processus de paix échouait. Côté séparatiste, un des dirigeants de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), Andreï Pourguine, a jugé réelles les "chances" que soit appliqué le plan de paix.