L'affaire de l'assassinat des 7 moines de Tibhirine occupe encore le haut de l'affiche de l'actualité à cause notamment de la position du juge français chargée de cette affaire, Marc Trividic. L'affaire de l'assassinat des 7 moines de Tibhirine occupe encore le haut de l'affiche de l'actualité à cause notamment de la position du juge français chargée de cette affaire, Marc Trividic. Ce dernier persiste et signe puisqu'il veut forcer la main aux autorités judiciaires algériennes afin de pouvoir autopsier en France les crânes des sept moines. Interpellé hier en marge de la séance plénière à l'APN consacrée à l'adoption du projet de loi relatif au fonds de pension alimentaire, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a quelque peu éludé le fond de la question en indiquant toutefois que la coopération judiciaire entre les deux pays est toujours de mise. « La coopération judiciaire algérofrançaise se déroule dans de bonnes conditions » a notamment déclaré Tayeb Louh comme pour dire qu'il n'y a pas de crise entre eux sur la question problématique de cette affaire qui a tant défrayé la chronique depuis les années 90. Louh devait encore ajouter comme pour dissiper toute équivoque « qu'il y a un travail commun confortement à l'accord judiciaire qui unit les deux pays ». Le juge français, qui a effectué au mois d'octobre dernier une visite en Algérie afin d'assister à l'exhumation des crânes des sept moines, assassinés au mois de mars 1996 quelques jours après leur enlèvement, est reparti par la suite « bredouille » lui qui voulait emporter avec lui des prélèvements d'ADN afin de les faire examiner par des experts en France. Mais les autorités algériennes ont dit niet dès le début refusant donc cette demande du juge français. Tout récemment il est revenu à la charge en interpellant notamment le président français, François Hollande, afin qu'il fasse pression sur les autorités algériennes. « L'affaire est au niveau du pôle judiciaire spécialisé près le tribunal de Sidi M'hamed d'Alger » a précisé le ministre de la Justice, Tayeb Louh, ajoutant que le juge d'instruction algérien « mène l'enquête confortement à la loi algérienne ». Louh fait implicitement allusion à l'impossibilité de souscrire à la demande du juge français puisque cela relève de la compétence de la justice algérienne. « J'affirme que le juge algérien oeuvre en fonction de la loi pour faire toute la lumière sur l'affaire » dira encore le ministre de la justice. Par ailleurs le ministre a aussi évoqué l'affaire de l'assassinat du français Hervé Gourdel au mois de septembre dernier dans la région de Bouira. Ce guide de haute montagne a été enlevé et tué par un groupe terroriste dénommé « Jound El Khalifa » et qui dit être affilié au groupe terroriste Daech. « L'enquête judiciaire a pu identifier le nombre des terroristes qui ont commis cet assassinat » a indiqué Tayeb Louh, ajoutant que « l'identité d'un terroriste qui a été abattu au mois d'octobre dernier et qui faisait partie de ce groupe terroriste est déjà connue ». Par ailleurs sur la création d'un fonds d'aide aux femmes divorcées avec des enfants à charge le ministre a salué cette loi. Ce « projet de loi, composé de 16 articles, est à même de préserver la dignité des femmes divorcées et de leurs enfants ». Ce dernier persiste et signe puisqu'il veut forcer la main aux autorités judiciaires algériennes afin de pouvoir autopsier en France les crânes des sept moines. Interpellé hier en marge de la séance plénière à l'APN consacrée à l'adoption du projet de loi relatif au fonds de pension alimentaire, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a quelque peu éludé le fond de la question en indiquant toutefois que la coopération judiciaire entre les deux pays est toujours de mise. « La coopération judiciaire algérofrançaise se déroule dans de bonnes conditions » a notamment déclaré Tayeb Louh comme pour dire qu'il n'y a pas de crise entre eux sur la question problématique de cette affaire qui a tant défrayé la chronique depuis les années 90. Louh devait encore ajouter comme pour dissiper toute équivoque « qu'il y a un travail commun confortement à l'accord judiciaire qui unit les deux pays ». Le juge français, qui a effectué au mois d'octobre dernier une visite en Algérie afin d'assister à l'exhumation des crânes des sept moines, assassinés au mois de mars 1996 quelques jours après leur enlèvement, est reparti par la suite « bredouille » lui qui voulait emporter avec lui des prélèvements d'ADN afin de les faire examiner par des experts en France. Mais les autorités algériennes ont dit niet dès le début refusant donc cette demande du juge français. Tout récemment il est revenu à la charge en interpellant notamment le président français, François Hollande, afin qu'il fasse pression sur les autorités algériennes. « L'affaire est au niveau du pôle judiciaire spécialisé près le tribunal de Sidi M'hamed d'Alger » a précisé le ministre de la Justice, Tayeb Louh, ajoutant que le juge d'instruction algérien « mène l'enquête confortement à la loi algérienne ». Louh fait implicitement allusion à l'impossibilité de souscrire à la demande du juge français puisque cela relève de la compétence de la justice algérienne. « J'affirme que le juge algérien oeuvre en fonction de la loi pour faire toute la lumière sur l'affaire » dira encore le ministre de la justice. Par ailleurs le ministre a aussi évoqué l'affaire de l'assassinat du français Hervé Gourdel au mois de septembre dernier dans la région de Bouira. Ce guide de haute montagne a été enlevé et tué par un groupe terroriste dénommé « Jound El Khalifa » et qui dit être affilié au groupe terroriste Daech. « L'enquête judiciaire a pu identifier le nombre des terroristes qui ont commis cet assassinat » a indiqué Tayeb Louh, ajoutant que « l'identité d'un terroriste qui a été abattu au mois d'octobre dernier et qui faisait partie de ce groupe terroriste est déjà connue ». Par ailleurs sur la création d'un fonds d'aide aux femmes divorcées avec des enfants à charge le ministre a salué cette loi. Ce « projet de loi, composé de 16 articles, est à même de préserver la dignité des femmes divorcées et de leurs enfants ».