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La classe politique mitigée
Impact social de la chute des prix du pétrole
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 12 - 2014

La classe politique reste partagée sur l'incidence de la chute des prix de pétrole sur l'économie. Chaque camp défend un point de vue sur la question. Il y a les alarmistes et ceux qui, plutôt, parlent d'une crise passagère.
La classe politique reste partagée sur l'incidence de la chute des prix de pétrole sur l'économie. Chaque camp défend un point de vue sur la question. Il y a les alarmistes et ceux qui, plutôt, parlent d'une crise passagère.
Le ton est donné par la présidente du Parti des travailleurs Louisa Hanoune qui a appelé à « ouvrir un débat sérieux et serein sur l'éventualité de pertes que pourrait subir l'Algérie suite à la chute des prix de pétrole ».
Elle a surtout mis l'accent sur l'impact sur le volet social tout en considérant « qu'il n'y a pas lieu de faire peur aux Algériens » et de faire en sorte « de protéger le secteur public productif contre les aléas et perturbations au niveau international ». Mais, la responsable du parti ne s'est pas empêchée de saluer les dernières orientations du Président Bouteflika sur la décision de ne pas contracter de dettes auprès de l'extérieur et de poursuivre la politique sociale actuelle.
De même que la réaction de Mouloud Hamrouche dans sa dernière conférence à Sidi Bel-Abbès a surpris. Ce dernier a déclaré que « l'Algérie a besoin de se mobiliser contre ceux qui appellent à la jeter en enfer à la lumière de ce qui se passe dans certains pays arabes » allusion faite à certaines voix alarmistes qui mettent en doute la capacité de l'Etat à résister aux chocs extérieurs et se rangent dans le camp en faveur des révoltes arabes.
Mais pour l'ex-chef de gouvernement « la solution réside dans la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption et le gaspillage des deniers publics ». Si les partis comme le FLN et le RND qui soutiennent mordicus, le gouvernement dans son approche de régler la crise suite à la baisse des prix des hydrocarbures, la position est tout à fait le contraire de certains qui continuent d'alimenter la chronique en dressant un tableau noir sur la situation.
C'est le scénario du pessimisme que pose l'ex-gouverneur de la Banque d'Algérie, Hadj Nacer, qui soutient que « l'Algérie irait irrémédiablement au FMI » suite aux conséquences dramatiques que doit subir l'Algérie. Une thèse que partagent certains anciens responsables du secteur énergétique tels que Abdelmadjid Attar et Nordine Ait Laoussine. Notons au passage que le SG du FLN a évoqué dernièrement « une baisse anormale du prix de pétrole qui veut déstabiliser l'Algérie ».
Une considération qui n'est pas ignorée par certains spécialistes qui ont parlé d'un « scénario de la baisse des cours pétroliers pour empêcher des pays comme l'Algérie de poursuivre leur chemin de croissance ». D'une certaine manière, la position libérale de l'ancien clan qui était aux commandes du secteur des hydrocarbures est connue maintenant. Ils ne voient aucun inconvénient dans la chute des prix en appelant à ouvrir le marché pétrolier et gazier aux étrangers alors que ceux qui défendent une position nationaliste et franchement souverainiste campent sur leur position. Ils se rangent donc derrière la voix des partis politiques qui détiennent la majorité au Parlement.
Le ton est donné par la présidente du Parti des travailleurs Louisa Hanoune qui a appelé à « ouvrir un débat sérieux et serein sur l'éventualité de pertes que pourrait subir l'Algérie suite à la chute des prix de pétrole ».
Elle a surtout mis l'accent sur l'impact sur le volet social tout en considérant « qu'il n'y a pas lieu de faire peur aux Algériens » et de faire en sorte « de protéger le secteur public productif contre les aléas et perturbations au niveau international ». Mais, la responsable du parti ne s'est pas empêchée de saluer les dernières orientations du Président Bouteflika sur la décision de ne pas contracter de dettes auprès de l'extérieur et de poursuivre la politique sociale actuelle.
De même que la réaction de Mouloud Hamrouche dans sa dernière conférence à Sidi Bel-Abbès a surpris. Ce dernier a déclaré que « l'Algérie a besoin de se mobiliser contre ceux qui appellent à la jeter en enfer à la lumière de ce qui se passe dans certains pays arabes » allusion faite à certaines voix alarmistes qui mettent en doute la capacité de l'Etat à résister aux chocs extérieurs et se rangent dans le camp en faveur des révoltes arabes.
Mais pour l'ex-chef de gouvernement « la solution réside dans la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption et le gaspillage des deniers publics ». Si les partis comme le FLN et le RND qui soutiennent mordicus, le gouvernement dans son approche de régler la crise suite à la baisse des prix des hydrocarbures, la position est tout à fait le contraire de certains qui continuent d'alimenter la chronique en dressant un tableau noir sur la situation.
C'est le scénario du pessimisme que pose l'ex-gouverneur de la Banque d'Algérie, Hadj Nacer, qui soutient que « l'Algérie irait irrémédiablement au FMI » suite aux conséquences dramatiques que doit subir l'Algérie. Une thèse que partagent certains anciens responsables du secteur énergétique tels que Abdelmadjid Attar et Nordine Ait Laoussine. Notons au passage que le SG du FLN a évoqué dernièrement « une baisse anormale du prix de pétrole qui veut déstabiliser l'Algérie ».
Une considération qui n'est pas ignorée par certains spécialistes qui ont parlé d'un « scénario de la baisse des cours pétroliers pour empêcher des pays comme l'Algérie de poursuivre leur chemin de croissance ». D'une certaine manière, la position libérale de l'ancien clan qui était aux commandes du secteur des hydrocarbures est connue maintenant. Ils ne voient aucun inconvénient dans la chute des prix en appelant à ouvrir le marché pétrolier et gazier aux étrangers alors que ceux qui défendent une position nationaliste et franchement souverainiste campent sur leur position. Ils se rangent donc derrière la voix des partis politiques qui détiennent la majorité au Parlement.


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