Le Dr Saïd Sadi, ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et auteur d'une polémique sur le parcours de certaines figures emblématique du mouvement nationale, a déploré, ce samedi à Béjaïa que ses propos, tenus récemment à Sidi- Aïch aient donné lieu à « une surenchère verbale au lieu d'un débat historique et politique ». Le Dr Saïd Sadi, ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et auteur d'une polémique sur le parcours de certaines figures emblématique du mouvement nationale, a déploré, ce samedi à Béjaïa que ses propos, tenus récemment à Sidi- Aïch aient donné lieu à « une surenchère verbale au lieu d'un débat historique et politique ». « Il y a eu de la surenchère au détriment du débat », a-t-il souligné, indiquant que les réactions suscitées ont focalisé bien plus sur les propos tenus, qu'il dit, du reste, assumer entièrement, que sur le contenu de son livre. Said Sadi s'est montré très critique notamment à l'endroit de l'élite universitaire qui de son point de vue, « fait l'impasse sur la substance de l'ouvrage, bien qu'il eu apporté de la matière historique, dont plus d'une centaine de témoignages vivants et authentiques », a-t-il précisé. « J'ai été loyal, fait un travail loyal, sans la moindre intention d'allumer des mèches », s'est-t-il défendu, s'en prenant vertement à ceux qui, de son point de vue essayent de « chloroformer le libre débat et caporaliser l'échange». Au demeurant, cette démarche, voit-il, « est entretenue de telle sorte à étouffer l'expression citoyenne » car, a-t-il tenu à préciser, « toutes les révolutions ont eu leur lot d'erreur. Le problème, c'est lorsqu'on n'en parle pas ou on essaie de lui appliquer une catharsis », ne manquant pas de mettre en garde « contre la construction de contrefaçons historiques ou de légendes » ou plus grave encore, de persister à vouloir opérer « la confiscation mémorielle, détournée et mutilée pour justifier un pouvoir politique », a-til observé. Intervenant à l'occasion d'une conférence- débat, organisée par le Café littéraire de Béjaïa, Said Sadi a très peu abordé le contenu de son livre, s'évertuant surtout à capitaliser l'opportunité de cette polémique sur l'histoire pour asséner ses vérités et sa vision des choses. « Il y a eu de la surenchère au détriment du débat », a-t-il souligné, indiquant que les réactions suscitées ont focalisé bien plus sur les propos tenus, qu'il dit, du reste, assumer entièrement, que sur le contenu de son livre. Said Sadi s'est montré très critique notamment à l'endroit de l'élite universitaire qui de son point de vue, « fait l'impasse sur la substance de l'ouvrage, bien qu'il eu apporté de la matière historique, dont plus d'une centaine de témoignages vivants et authentiques », a-t-il précisé. « J'ai été loyal, fait un travail loyal, sans la moindre intention d'allumer des mèches », s'est-t-il défendu, s'en prenant vertement à ceux qui, de son point de vue essayent de « chloroformer le libre débat et caporaliser l'échange». Au demeurant, cette démarche, voit-il, « est entretenue de telle sorte à étouffer l'expression citoyenne » car, a-t-il tenu à préciser, « toutes les révolutions ont eu leur lot d'erreur. Le problème, c'est lorsqu'on n'en parle pas ou on essaie de lui appliquer une catharsis », ne manquant pas de mettre en garde « contre la construction de contrefaçons historiques ou de légendes » ou plus grave encore, de persister à vouloir opérer « la confiscation mémorielle, détournée et mutilée pour justifier un pouvoir politique », a-til observé. Intervenant à l'occasion d'une conférence- débat, organisée par le Café littéraire de Béjaïa, Said Sadi a très peu abordé le contenu de son livre, s'évertuant surtout à capitaliser l'opportunité de cette polémique sur l'histoire pour asséner ses vérités et sa vision des choses.